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Hôtellerie-restauration : un accord pour l’activité partielle de longue durée

Lancé en juillet, l’Activité partielle de longue durée (APLD) autorise une réduction du temps de travail jusqu’à 40% d’heures chômées en moyenne pendant six à 24 mois. Un “bouclier anti-licenciement” qui protège déjà 800 000 salariés, selon la ministre du travail Elisabeth Borne.

Un accord d’activité partielle de longue durée (APLD) a été trouvé dans l’hôtellerie-restauration afin de « préserver l’emploi » dans un secteur très violemment impacté par la crise sanitaire, a appris l’AFP mercredi auprès des organisations patronales et syndicales signataires.

« Cet accord permettra ainsi la préservation de l’emploi au sein du périmètre de chaque entreprise de notre secteur et leur accompagnement vers la sortie de crise », se félicitent les organisations patronales dans un courrier adressé à leurs adhérents. « Il assurera aux salariés une meilleure indemnisation et une prise en charge plus favorable des employeurs. L’APLD constitue un outil complémentaire à l’activité partielle Covid-19 mis à la disposition des entreprises du secteur », poursuivent-elles.

« Je me réjouis que le secteur de l’hôtellerie-restauration ait signé un accord d’activité partielle de longue durée », a abondé sur Twitter la ministre du Travail, Elisabeth Borne. « Avec ce bouclier anti-licenciement qui protège déjà plus de 800 000 salariés, les hôtels, bars, restaurants pourront préserver les emplois dans la durée. »

Jusqu’à 40% d’heures chômées

Du côté des patrons, l’accord a été validé par le Groupement national des indépendants (GNI), l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), le Groupement national des chaînes hôtelières (GNC) et le Syndicat national de la restauration thématique et commerciale (SNRTC). Pour les syndicats, la CFDT et les fédérations FO-FGTA et CFE-CGC-Inova se sont engagées à signer le texte. Parmi les organisations représentatives dans la branche, seule la CGT a refusé de valider l’accord.

« Nous souhaitions que des efforts soient consentis par les cadres dirigeants et qu’aucune augmentation de leurs salaires ou versement de dividendes n’ait lieu pendant la période, ce qui n’a pas été accepté », a indiqué à l’AFP Arnaud Chemain, secrétaire fédéral de la branche hôtellerie-restauration de la CGT.

« Cet accord protecteur va garantir l’emploi pour tous les salariés d’une entreprise qui bénéficie des aides de l’Etat », s’est pour sa part réjoui Nabil Azzouz, secrétaire fédéral en charge de l’hôtellerie-restauration à la fédération FO-FGTA.

Longtemps opposé au texte, FO-FGTA a obtenu que la garantie d’emploi ne s’applique pas uniquement, au sein d’un même groupe, aux salariés soumis à l’APLD.

Lancé en juillet, l’APLD autorise une réduction du temps de travail jusqu’à 40% d’heures chômées en moyenne pendant 6 à 24 mois. L’État rembourse à l’entreprise l’indemnité versée au salarié, à hauteur de 85% (100% dans le cas des hôtels cafés restaurants) et le salarié perçoit 70% de sa rémunération brute (84% nette).

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