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Grève des agents de sureté : la situation s’enlise

L’Etat, les gestionnaires d’aéroports et les entreprises de sécurité se rejettent la balle. Pendant ce temps, le mouvement social continue, pour le septième jour.

Des effectifs de la police aux frontières (PAF) et de CRS étaient déployés jeudi matin au terminal 2F de l’aéroport de Roissy pour remplacer les agents de sûreté, qui reconduisent la grève ce jeudi 22 décembre, notamment à Lyon et à Roissy. Les négociations entre les syndicats, le patronat et les médiateurs nommés par l’Etat sont toujours au point mort.

"Il est impossible de sortir de cette spirale, c’est l’impasse totale!" a estimé la déléguée CGT Christine Hamiani, regrettant que les employeurs refusent de négocier sur les salaires. Les syndicats ont demandé à Aéroports de Paris (ADP) d’entrer dans les négociations et à l’Etat de mieux répartir la taxe de sûreté aéroportuaire.

Selon Mohamed El-Ammari, de la CFDT, les patrons des entreprises de sureté estiment qu’ADP ne paye "pas suffisamment et qu’ils ne pouvaient donc pas se permettre d’augmenter les salaires". Ce sont les gestionnaires d’aéroports qui sous-traitent les missions de sureté à des compagnies privés pour le compte de l’Etat. Et l’Etat qui décide des montants affectés aux aéroports pour ces missions via la taxe d’aéroport.

Un rapport du 13 décembre des députés Daniel Goldberg et Didier Gonzales sur la sûreté aéroportuaire note que "certaines sociétés de sûreté aéroportuaire réalisent des marges insuffisantes" et que leurs personnel est victime "de conditions de vie et de travail difficiles".

 

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