Eurostar se met en ordre de bataille
En devenant une société commerciale à part entière, Eurostar veut accélérer son développement sur le continent pour contrer la concurrence liée à l’ouverture des marchés.
Après Bruxelles et Londres, Eurostar envisage l’ouverture d’autres liaisons en Europe. Le changement de statut de l’entreprise, effectif depuis hier, lui donnera les moyens « de s’attaquer à d’autres marchés » a indiqué à l’AFP le directeur général de la nouvelle entité, Nicolas Petrovic. « Aucune décision n’a été prise mais la nouvelle structure le permet : la société étant indépendante et ayant ses propres comptes, ça nous permettra de pousser la marque Eurostar en Europe, a-t-il ajouté. Eurostar était jusqu’à présent une coentreprise directement gérée par ses trois actionnaires: la SNCF, la société britannique London & Continental Railways et la SNCB, les chemins de fer belges. L’entreprise devient une entreprise autonome qui apparaitra dans les comptes de la SNCF. Richard Brown, ancien DG, remplace Guillaume Pépy au poste de président non exécutif.