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Erminio Eschena : le regard méridional

Le nouveau directeur général de MSC Croisières France.

Erminio Eschena a dû ressentir une impression de dejà-vu lorsqu’il a poussé la porte du 153, avenue d’Italie, à Paris, pour prendre la direction générale de MSC Croisières France, le 1er septembre dernier. C’est dans ces mêmes locaux, alors occupés par le centre d’appel européen du Club Med, qu’il a débuté sa carrière dans le tourisme, en 1999, à l’âge de 30 ans. « J’ai répondu à une annonce du Figaro pour un poste de télé-conseiller en CDD à temps partiel », se souvient-il. Ce Napolitain, venu en France 10 ans plus tôt pour étudier les sciences politiques et la géographie urbaine, devient superviseur au bout de six mois. Puis il saisit les opportunités offertes par le Club Med. Il devient développeur des ventes des marchés européens hors France. « À cette fonction, j’ai touché à tout : stratégie tarifaire, commerciale, transport… », précise-t-il. Ce poste le conduit à la direction des transports de Club Med Italie et Suisse, et enfin à la direction générale de Club Med Suisse, en mai 2006. En deux ans, le marché en perte de vitesse retrouve le chemin de la croissance. En début d’année, le téléphone sonne : l’entreprise familiale napolitaine MSC Croisières, basée à Genève, le contacte sur une recommandation. « Le projet professionnel qu’ils m’ont proposé m’a séduit. Il y a à la fois un volet commercial et stratégique de développement des ventes, mais aussi une fonction de représentation, car les bateaux MSC sont construits en France », explique-t-il. Son style de management découlera de son tempérament. « Je reste avant tout un Méridional. Par mes cheveux noirs, mon exubérance, ma capacité d’adaptation, mon côté fonceur et mon pragmatisme. Pour moi, les règles sont là pour donner un cadre, mais on doit pouvoir s’en accommoder », résume-t-il. Et quand il ne travaille pas, il flâne en ville, lit des essais d’histoire-géo ou écoute l’un de ses 2 500 CD et vinyles, avec une prédilection pour le jazz.

« Les règles sont là pour donner un cadre, mais on doit pouvoir s’en accommoder »

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