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DUBROVNIK, ANCIENNE RAGUSE

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C’est un gros socle, à première vue. Bastions ancrés aux falaises, avec l’emboitement d’un Lego blanc. Mais c’est moins son art de la fortification que de savoir ménager chèvre et chou qui a maintenu Raguse à flot, préférant acheter la paix aux Turcs que la devoir à Venise. En 1918, elle s’est slavisée, se rebaptisant Dubrovnik et changeant son « Stradone » en « Stradun ». La place en « L » qui traverse la cité comme une avenue, est restée très chic, rassemblant tous les monuments de la culture locale : arsenal, douane, cathédrale, monastère, fontaines, statues, marché criard, restaurants, glaciers… On embrasse Dubrovnik en suivant les 2 km du chemin de ronde, mais on l’apprivoise en scrutant la moindre ruelle – si tant est qu’il n’y ait pas que des escaliers. Pour la percer, il faut descendre dans ses culs de basse-fosse : bastions humides, cachots, silos antiques… Cependant, son vrai visage est hors les murs, sur la presqu’île de Lapad, où s’étend la ville moderne, qui fait de cette place forte un peu muséifiée, un port comme les autres, avec d’autres surprises.

À ne pas manquer : l’excursion en mer. Que ce soit vers l’île de Lokrum – qui cache un monastère, un fortin et le sinistre lazaret pour pestiférés -, ou les autres îles : Kocula, Mljet, Sipan, Lopud, Kolocep… ou même le port voisin de Cavtat, où les tavernes à poissons sont plus généreuses que dans la zone touristique.

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