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Comment Air France peut résister à la crise

Le groupe accuse un recul de son bénéfice net de 49,1% sur le trimestre. Il compte sur son plan d’économie et sa trésorerie pour passer l’orage.

Comme les autres compagnies, AF-KLM, subit la crise. Sur le deuxième trimestre, le résultat d’exploitation plonge de 44,1 % et le bénéfice net baisse de 49,1 %. Quand le résultat d’exploitation espéré sur l’exercice 2008-2009 devait dépasser le milliard d’euros, il n’est à mi-chemin (1er semestre) que de 639 ME. « Notre objectif est de dégager un résultat d’exploitation nettement positif pour l’exercice en cours », se contente de dire le président du groupe franco-néerlandais, Jean-Cyril Spinetta, sans plus de précision. Et d’ajouter : « Nous résistons mieux que nos concurrents européens à la crise. » En effet, le leader européen a les moyens, pour le moment, d’y faire face. « Notre bilan est notre principal atout », à prévenu le PDG. Grâce à un cash flow de 173 ME et de 4,4 MdsE de trésorerie, hors crédit, il compte bien profiter des opportunités liées à la consolidation actuelle du secteur aérien.

LA MAÎTRISE DES COÛTS EN LIGNE DE MIRE

Jean-Cyril Spinetta a ainsi confirmé son intérêt pour Alitalia. Mais il entend bien poursuivre ses études de marché sur le transport ferroviaire. De plus, le groupe renforce son programme d’économie de 290 ME cette année et de 1,3 MdE d’euros sur trois ans effectués, entre autres, sur les coûts de distribution. Ces objectifs de maîtrise des coûts s’annoncent d’autant plus ambitieux que le programme estival ne devrait pas croître de plus de 1 à 2 % contre 4 % prévus initialement. Et sa capacité de résistance sera liée à la volatilité du cours du pétrole. Sur le second trimestre de l’exercice, la facture pétrolière a progressé de 35,3 % à 1,61 MdE. Le PDG a reconnu que depuis que le pétrole est tombé en dessous des 70 $ en octobre, l’effet des couvertures est négatif. «Nous sommes actuellement très bien protégés s’il y a une hausse. Nous avons un très léger handicap si le pétrole reste au niveau actuel », selon le PDG. Or les analystes anticipent une hausse pour 2009 d’au moins 25 %.

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