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[CES2020] Pourquoi une start-up française participe… pour la 3e fois

Vivoka persiste et signe au CES de Las Vegas. Nous avons interrogé son CEO sur ses motivations, hier, au premier jour du grand salon de la tech.

Spécialiste de la reconnaissance vocale, Vivoka expose au CES (Consumer Electronics Show), sur deux stands, correspondant à deux innovations différentes. Ils sont 10 salariés de l’équipe à avoir fait le voyage cette année à Las Vegas, soit un tiers des effectifs globaux. C’est un bel investissement pour cette start-up basée à Metz. Un investissement que son patron et cofondateur William évalue à une facture comprise entre 20.000 et 40.000 euros – ce dernier montant nous semblant plus proche de la réalité.

Notoriété et ouverture à l’international

Pourtant, William Simonin prédit que le retour sur investissement sera bon, voire excellent. « Les deux premières éditions se sont très bien déroulées, nous a-t-il expliqué mardi 7 janvier, depuis Las Vegas, où il était 15h. La reconnaissance vocale, nous avons besoin de la faire connaître. Être au CES renforce clairement notre crédibilité et notre notoriété. Nous avons rencontré sur place des entreprises que nous ne parvenions pas à contacter jusqu’alors. »

« Nous avons de gros enjeux en termes de business, de partenariats et de clients », a ajouté William Simonin. Des contrats ont-ils été signés sur place ? « Non, on ne s’est jamais mis d’accord sur place. Mais on a réussi à finaliser des contrats commerciaux grâce à des poignées de main au CES. »

Vivoka rencontre des acteurs du monde entier, le célèbre « show » du Nevada étant devenu la grand-messe mondiale de la tech. « Le salon nous permet aussi de tester la traction marché de différents pays, puisque de nombreuses nationalités sont représentées. On appréhende ainsi les pays qui sont prêts à investir dans notre technologie. »

Pourquoi… ne pas aller au CES ?

C’est la question que nous avons aussi posée à William Simonin. « Pour une start-up qui se positionne sur une seule verticale, l’intérêt du CES me semble assez limité, répond-il. Mieux vaut qu’elle participe à un salon métier, comme celui de l’automobile si c’est son secteur. » Par ailleurs, l’entreprise qui n’a pas de velléités à l’international pourrait se contenter d’un Viva Technology à Paris par exemple, ajoute-t-il. Autre élément à prendre en compte : « Il ne faut pas perdre de vue qu’il s’agit d’un salon B2C. Vivoka est B2B2C, d’où notre intérêt. Quand on est uniquement B2B, le salon de Las Vegas n’est pas forcément pertinent. »

L’entreprise lorraine dopée à l’intelligence artificielle fait partie du pavillon national qui regroupe 30 start-up de la tech hexagonale au cœur d’Eureka Park. Vivoka présente sur place son assistant vocal dédié à l’hôtellerie haut de gamme Voka, et sa nouvelle plateforme Voice Market. Et pour optimiser sa participation, son équipe a calé en amont plusieurs rendez-vous. Une bonne idée à suivre, pour toutes les entreprises qui songent déjà au CES 2021…

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