Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Cars Macron : la reprise se fait attendre

Alors que l’aérien repart fort, pour les cars Macron, c’est plus compliqué. Les niveaux affichent toujours 30% sous leur niveau de 2019.

La fréquentation des « cars Macron » est restée stable au premier semestre 2022 par rapport aux six mois précédents, un niveau de 30% inférieur par rapport au premier semestre 2019 avant la crise sanitaire, selon l’Autorité de régulation des transports (ART). Plus de 3,3 millions de passagers ont été transportés dans des autocars interurbains au premier semestre 2022, réduisant à 30% environ l’écart avec la même période de 2019, contre plus de 75% au premier semestre 2021, indique le point semestriel de l’ART publié mercredi.

L’offre des services librement organisés d’autocars (SLO) est restée sur les six premiers mois de l’année inférieure d’environ 20% au premier semestre par rapport à la même période de 2019. Le chiffre d’affaires du secteur s’est établi entre 18 et 21 millions d’euros au premier trimestre, et entre 28 et 32 millions au deuxième, selon l’ART qui ne donne pas de chiffres précis pour préserver le secret des affaires.

Attention à la pénurie de chauffeurs de cars

Le taux d’occupation des autocars a été élevé, retrouvant le haut niveau de 2019, si bien que la recette par passager aux 100km a atteint au deuxième trimestre le plus haut niveau jamais enregistré, à 5,50 euros. Il s’agit pour les opérateurs « en partie d’une conséquence directe de l’envolée du prix de carburant et d’autres facteurs de production, mais aussi d’une hausse de la demande », a indiqué l’Autorité.

Les sept opérateurs présents sur le marché –parmi lesquels FlixBus et BlaBlaCar sont ultradominants– déclarent que la fréquentation du troisième trimestre 2022 pourrait retrouver le niveau de 2019, l’été ayant été bon. Mais le manque de chauffeurs pourrait obérer la croissance future du marché, a relevé l’ART. Les « cars Macron » étaient retombés en 2020 à leur niveau de 2016, juste après la libéralisation du secteur. La branche n’a vraiment commencé à se redresser qu’à l’été 2021.

A lire aussi :

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique