Barbade : le tourisme soumis à une forte hausse des taxes
L’ensemble du secteur est soumis à une augmentation des taxes. Cette mesure n’est particulièrement pas du goût de Iata, qui met en garde quant à l’impact sur l’activité touristique.
D’ici à 2020, la TVA sur l’industrie du tourisme doit augmenter de 7,5% à 15%, selon une information rapportée par nos confrères de France Info. Cette mesure s’inscrit dans un plan de transformation de l’économie de la Barbade, qui fait face à un taux de surendettement record, précise France Info, indiquant que certaines dispositions sont déjà entrées en vigueur. Ainsi, depuis le 1er juillet, une nouvelle taxe est appliquée, allant de 2,50 à 10 dollars, par nuit et par chambre selon la catégorie d’établissements. Les hébergements proposés à la location de particulier à particulier, via des plates-formes, sont 10% plus chers. Les prestations des loueurs ou des excursionnistes, des loueurs de voitures, les croisières, les services de restauration ont de leur côté été majorés de 2,5%. L’aérien est lui aussi concerné.
Une taxe aéroportuaire de 70 dollars
Les billets achetés à partir du 1er octobre 2018 seront soumis à une nouvelle taxe aéroportuaire. Les passagers quittant la Barbade devront payer 70 dollars ; il en coûtera 35 dollars à ceux qui font escale dans les Caraïbes. Une décision qui n’est visiblement pas du goût de Iata, qui a demandé au gouvernement de revoir sa copie. “Nous ne nions pas les défis budgétaires auxquels sont confrontés beaucoup de gouvernements dans la région, a indiqué Peter Cerda, le vice-président de Iata pour les Amériques, lors d’un point sur la situation de l’aviation dans les Caraïbes. Mais imposer de lourdes taxes sur l’aérien affecte négativement la fréquentation touristique sur le loisir et l’affaire, qui sont essentiels à une économie dynamique. »
« Le gouvernement n’a pas pris cette décision dans le but de se montrer hostiles à ceux qui viennent sur nos rivages, a indiqué de son côté le ministre du tourisme de la Barbade, dans une prise de parole rapportée par NationNews. Nous l’avons prise parce que nous n’avons pas le choix », ajoutant que tout serait fait pour que les touristes en aient pour leur argent. Contacté par L’Echo touristique, l’OT n’était pas en mesure, à ce jour, de donner plus de détails quant au déploiement de ces nouveaux dispositifs.
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