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Avec Miami, French bee ouvre une 4e destinations aux Etats-Unis

French bee aime les Etats-Unis. Après un franc succès vers New York, avec 65 000 passagers transporté en un an, la compagnie part à l’assaut de Miami.

Après New York en 2021 et Los Angeles en avril 2022, French bee desservira Miami à compter du 15 décembre 2022. « On ne veut pas s’arrêter là. Une fois que l’on a lancé la mécanique sur les États-Unis, il faut continuer  » a martelé Jean-Paul Dubreuil, le dirigeant du groupe éponyme, qui possède la compagnie French bee et sa grande sœur Air Caraïbes. Avec Marc Rochet, le président d’Air Caraïbes ainsi que Muriel Assouline et Sophie Hocquez, l’équipe dirigeante de French bee, il est revenu sur le développement éclair de sa compagnie low fare.

Lancée en 2016, avec une ligne vers Punta Cana depuis transférée à Air Caraïbes, French bee propose désormais Saint-Denis de La Réunion, Papeete en Polynésie et donc bientôt quatre destinations aux Etats-Unis : New York (jusqu’à 7 vols par semaine), Los Angeles (premier vol le 30 avril 2022, jusqu’à 6 vols par semaine), San Francisco (jusqu’à 3 vols par semaine) et Miami (jusqu’à 3 vols par semaine).

French bee est également la première compagnie aérienne dotée d’une flotte 100% A350-900 (4) et A350-1000 (1). Un dernier A 350-1000 arrivera l’hiver prochain. La compagnie a donc acheté six avions dernière génération en six ans, dont quatre pendant la crise sanitaire. Ces appareils requièrent environ « 200 millions d’euros » d’investissement.

French bee ne veut plus grossir

Après un tel développement fulgurant, Jean-Paul Dubreuil estime que la compagnie « est arrivée à sa taille critique. On ne vise pas 150 avions. Nous sommes allés jusqu’au bout de notre plan développement. Est-ce que ‘big is beautiful‘,  je ne suis pas sûr. » Désormais, la compagnie vise surtout le retour à l’équilibre, après deux dernières très compliquées à cause de la pandémie.

Elle espère s’en rapprocher à la fin de l’année 2022. Après « une augmentation de capital de 15 millions d’euros », le chef d’entreprise ignore « si cela va être suffisant à cause du prix du pétrole. Il y a une inéquation entre nos prix de vente et le prix du pétrole qui représente 28% de nos charges. On va devoir augmenter le prix du billet. »

Pour l’instant, les prix ont déjà subi une hausse de 10%. Mais Marc Rochet ne voit « pas comment les compagnies vont pouvoir échapper à une (nouvelle) hausse de 14 % et 15 % » d’ici peu. Il précise également que « les compagnies américaines n’augmentent pas les tarifs en long-courrier car cela représente un marché résiduel pour elles. Mais elles ont augmenté les prix sur les vols domestiques. Si en face, les Américains ne bougent pas leurs prix, c’est très compliqué pour nous. »

Un groupe très diversifié

A l’aéroport d’Orly, le groupe estime ne pas être à la recherche de slots. En revanche, il travaille sur des connexions interline avec des low cost, notamment Vueling, mais aussi Easyjet.

Marc Rochet indique aussi que « French bee a des engagements pour l’été 2022 équivalents à ceux de 2019, voire même supérieurs. C’est grâce à nos destinations très soleil, très faciles, loin du conflit ukrainien. Nous sommes actuellement en plein cœur du choix des clients. Le fait d’avoir des destinations nouvelles permet d’étaler risque. »

Un étalement qui vaut aussi pour le groupe Dubreuil. Dans cette entreprise de 5 500 personnes, la partie aérienne ne représente que 22% des 2,1 milliards de chiffre d’affaires en 2021. « On est contents d’être autant diversifiés, quand on subit une crise comme ça », confirme Jean-Paul Dubreuil.

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