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Autriche : Visit Europe veut dominer le marche hivernal

Avec 2 000 sièges affrétés entre Paris et Innsbruck pendant l’hiver, le voyagiste revendique son statut de leader de la destination Autriche sur le marché français.

La saison hivernale approche et Visit Europe, la filiale française de Travel Europe, compte bien tirer son épingle du jeu. Le tour-opérateur piloté par Helmut et Anton Gschwentner parie plus que jamais sur le pays qu’elle maîtrise le mieux, l’Autriche, pour séduire le marché français. Le voyagiste affrète un vol direct entre Paris-Charles de Gaulle et Innsbruck, la capitale du Tyrol, tous les vendredis, entre le 16 décembre 2022 et 31 mars 2023. Un pari audacieux, représentant 2 000 sièges entre Paris et l’Autriche.

Ces vols charters permettront de desservir cinq hôtels sélectionnés par le tour-opérateur, dont le Schwarzbrunn Resort & Spa 4* sup, avec sa formule « All inclusive de luxe » et son spa de 3000 m². « Avec cette offre, nous pouvons convaincre toutes les demandes émanant du marché français », estime Julia Klingler, la directrice de Visit Europe. Séjours simples, ski dans le Tyrol ou circuit en étoile : l’offre du voyagiste à destination de l’Autriche est la plus complète du marché français cet hiver.

Une navette gratuite entre l’Alsace et le Tyrol

« C’est la première fois, en quinze ans, qu’un  vol charter est positionné entre Paris et Innsbruck », s’enorgueillit Julia Klingler. Et même si Visit Europe ne s’interdit pas de proposer ses produits autrichiens avec des vols réguliers via Munich, c’est bien avec ce vol que le voyagiste ambitionne de se démarquer. Un circuit regroupant l’essentiel de la destination (Vienne, Salzbourg, Innsbruck) vient compléter l’offre de Visit Europe à destination. « Nous reconduisons également notre navette gratuite, au départ d’Alsace et à destination du Tyrol, après le succès qu’elle a rencontré cet été », indique Julia Klingler.

Après deux années éprouvantes dues à la crise sanitaire, Visit Europe vit un exercice « conforme au budget prévu », selon son directeur général Helmut Gschwentner. Il ne sera néanmoins « pas à la hauteur de 2019 », dernière année de référence pour le TO. 

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