Attaque de Nice : la France passe son plan Vigipirate en « urgence attentat »
La surveillance est portée à son niveau maximum partout en France face au risque d’attentat, après l’attaque au couteau qui a fait trois morts dans une basilique de Nice.
Trois personnes qui se trouvaient dans la basilique Notre-Dame de l’Assomption à Nice ont été tuées ce jeudi 29 octobre, dont son sacristain et deux fidèles, selon des sources policières. Toutes les églises sont fermées « jusqu’à nouvel ordre » dans la ville.
Cette attaque au couteau survient moins de deux semaines après la décapitation de l’enseignant Samuel Paty, dans les Yvelines. Elle a suscité une vague de condamnations internationales et de messages de solidarité envers la France.
Nice déjà endeuillée en 2016
Le plan Vigipirate est porté au niveau « urgence attentat », a annoncé dans la journée de jeudi le Premier ministre Jean Castex, devant l’Assemblée nationale. Soit son plus haut niveau, activé pour assurer la mobilisation exceptionnelle de moyens. A quelques jours de la Toussaint, fête catholique, cimetières et lieux de culte seront particulièrement protégés.
Nice a déjà été endeuillée par un attentat le 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais qui avait fait 86 morts.
Les trois morts de l’attaque dans la basilique portent à 260 le nombre de victimes d’attentats en France depuis 2015.
Le Gouvernement vient de porter le plan Vigipirate au niveau urgence attentat sur l’ensemble du territoire.
Le président de la République a convoqué demain matin un Conseil de défense et de sécurité nationale.— Jean Castex (@JeanCASTEX) October 29, 2020
A lire aussi :