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ATD : Guillaume Cromer cède la présidence à Caroline Mignon

Guillaume Cromer restera néanmoins très actif dans l’association Acteurs du Tourisme Durable (ATD), dont les Universités se déroulent actuellement en Normandie.

« Après 7 ans de présidence, je quitte mes fonctions, mais je reste au sein du bureau de l’association, » a souligné Guillaume Cromer, en ouverture de la 7e édition des Universités du tourisme durable (UTD) qui rassemble 350 personnes au Havre. « Caroline Mignon (jusqu’alors trésorière, NDLR) prend la présidence de l’association », a-t-il ajouté. Un changement dans la continuité entériné, lundi, en assemblé générale.

Loin de raccrocher les gants, Guillaume Cromer a poursuivi son allocution en rappelant les conclusions alarmantes du rapport du GIEC, publié début août. « Les experts du climat nous disent que c’est la catastrophe, même si ce n’est pas perdu. On se dirige vers une hausse de +2,7 degrés à l’horizon 2100. Et on n’aura alors plus le privilège de faire du tourisme… Or comme le clament les experts, chaque dixième de degré va compter. » 

Vers un passeport carbone ?

« Le tourisme a un immense rôle là-dedans, puisque le secteur pèse plus de 10% dans les émissions à effet de serre » (GES), a poursuivi Guillaume Cromer. Pour lui, le secteur doit s’adapter au lieu de continuer « sans se poser de questions ». « Planter des arbres ne suffit pas, il faut adapter nos comportements. (…) À ATD, nous allons devoir nous battre pour lutter contre la peur du changement. Cette transformation que nous appelons de nos vœux nécessitera de la radicalité. » L’association explore de « nouvelles pistes » qui génèreront – c’est certain – des réserves et des critiques. Mais l’association revendique son rôle de « dynamiteur, catalyseur, connecteur ». Le risque, c’est la stigmatisation des acteurs du voyage, a-t-il été souligné en plénière. « Il ne faut pas opposer les uns aux autres, mais travailler ensemble », a réagi Aude Andrup, coordinatrice nationale Tourisme à l’ADEME.

Pendant les échanges de la matinée, une question a émergé : après la mise en place du pass sanitaire, un passeport carbone est-il envisageable ? En tout cas, l’Ademe, qui a publié une étude sur le bilan GES du tourisme, réfléchit à un outil permettant de suivre son empreinte carbone.

A lire aussiATD publie son livre blanc « Tourisme et Changement climatique »

1 commentaire
  1. Van thai nguyen dit

    Exactement! Planter les arbres est un transfert de responsabilité à un tiers. Il faut que les gens assument leur responsabilité en changeant les habitudes consuméristes. Moins de netflix, moins de zara, moins de gaspillage alimentaire, c’est déjà un effort vers la réduction de sa propre empreinte carbone

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