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Pour les low cost, une major ne peut pas être bénéficiaire sur le réseau régional.
Les transporteurs low cost, réunis à French Connect mercredi, jeudi et vendredi dernier, n’en démordent pas. Ils sont les seuls à pouvoir être rentables sur le réseau court et moyen courrier européen. « Les compagnies traditionnelle comme Air France, Lufthansa ou British Airways perdent de l’argent » a asséné Jean-François Bachetta, le dg France d’easyJet, lors de la manifestation qui s’est tenu à Lille du 23 au 25 mars. Pour l’homme d’easyJet, le redéploiement d’Air France en Province n’est donc pas une menace. Sur les 171 nouvelles lignes ouvertes l’an dernier en Europe, la plupart l’ont été par des low cost et plus de la moitié par easyJet et Ryanair. Et ce n’est pas 4 ou 5 bases d’Air France qui vont changer la donne. Selon Alex Cruz, le pdg de Vueling, la major française va continuer à se concentrer sur l’alimentation de ses hubs et se désengager des dessertes régionales. Tout comme ses homologues européens. A terme, on pourrait même voir en Europe, compagnies traditionnelles et low cost s’allier à travers des accords de partages de codes pour relier leurs hubs à la province, voir aux autres villes d’Europe. Pourquoi pas ? Ce ne serait pas inédit. C’est déjà ce que font plusieurs majors par exemple en Australie.