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Aérien : plus de 200 millions de passagers en France en 2018

La fréquentation des aéroports français a progressé de 4,8 % en 2018, à 206,4 millions de passagers, tirée par la progression des compagnies à bas coût et des flux internationaux.

Malgré les retards des TGV et des tarifs en hausse, les aéroports français ont réussi à attirer 9,3 millions de passagers supplémentaires l’an dernier (+4,8 %). Soit un total de 206,4 millions de passagers. « Nous avons franchi pour la première fois le cap des 200 millions », s’est réjoui Thomas Juin, le président de l’UAF.

Les deux aéroports parisiens représentent 51 % du trafic mais la progression des grands aéroports régionaux est deux fois plus forte (6,6 % contre 3,8 % à Paris), notamment avec Nantes-Atlantique (+12,9 %, à 6,2 millions de passagers), Bordeaux (+9,3 %, à 6,8 millions), Lyon (+7,4 %, à 11 millions).

Les low-cost tirent encore la croissance

L’essentiel de cette croissance est dû aux low cost, qui représente 34 % du trafic en métropole, mais 66,4 % de la croissance, et au trafic international, dont la part dans l’activité des aéroports est passée de 63 % en 2004 à 73 % en 2018. La part du pavillon français est tombée à 41,1 % en 2018 (42,1 % en 2017).

Paradoxalement, si le nombre de passagers augmente depuis dix ans (+30 % de 2008 à 2018), le nombre des vols commerciaux s’est réduit de 4,75 % sur la même période. Cela s’explique par l’ « emport » moyen par avion, passé de 70 à 107 passagers.

Inquiétudes sur le Brexit

Pour 2019, le Brexit laisse présager des périodes sombres. Non seulement la clientèle britannique est la première clientèle étrangère des aéroports français avec 13,7 millions de passagers en 2017, mais en plus, le Brexit risque d’entraîner une forte hausse des taxes, et donc des tarifs, sur tous les vols au départ de France vers la Grande-Bretagne. Selon Thomas Juin elle sera de 7 euros par billet, soit l’équivalent de la marge moyenne sur un vol moyen-courrier.

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