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A. Yannic : Notre nouveau site donne accès aux stocks en temps réel

Rassemblement des activités sous la seule marque ParisCityVision, lancement du nouveau portail de réservation B2B et B2C, développement de l’offre de produits… : la présidente du groupe CityVision fait le point sur les chantiers en cours.

L’Echo touristique : Pourquoi avoir décidé de rassembler vos activités sous une marque unique ?

Anne Yannic : Nous avions jusqu’à présent 13 marques différentes, qui correspondent à différents types d’activités ou moyens de transports proposés. Nous voulons désormais donner un point d’entrée unique pour que nos clients aient une compréhension plus claire de nos gammes de produits.

A partir du 1er avril 2014, la marque ParisCityVision rassemblera donc quatre familles de produits : excursions et circuits, dîners-croisières, billetterie-spectacles et transferts. Nous conservons par ailleurs la marque L’Open Tour (visites de villes en bus et en liberté, ndlr), que nous proposons à Paris, Nice, Marseille et Lyon.

Vous venez également de lancer votre nouveau portail de réservation ?

Oui, nous donnons désormais accès à nos stocks en temps réel, aux agences et TO comme aux clients en direct. C’est le fruit d’un chantier d’un an, pour un investissement sur lequel nous ne communiquons pas. Cela doit notamment permettre aux agences de voyages françaises de proposer notre offre, ce qu’elles font assez peu.

Quelle est votre stratégie en termes de distribution ?

Notre objectif est de croître sur tous les canaux, mais plus rapidement sur le B2C, qui représente actuellement 20% de nos ventes et que nous voulons porter à 30 ou 40%. La clientèle française constitue 5% de nos volumes, essentiellement en direct. Sur la clientèle internationale, 10% des ventes se font via notre site Internet et 10% via nos points de ventes parisiens. Nous avons d’ailleurs fait beaucoup de progrès pour développer les ventes dans nos agences physiques. Cette année, nous avons par exemple ouvert des kiosques éphémères, notamment pour capter les demandes de dernière minute.

Prévoyez-vous de vous développer en province ?

Nous avons des programmes d’excursions et notre offre d’Open Tour, mais on ne va pas s’implanter en province. Le potentiel n’est pas suffisant.

Et n’imaginez-vous pas devenir un réceptif capable de construire des programmes pan-européens ?

Pas du tout. Je crois que ce type de réceptif est appelé à disparaître car la désintermédiation est trop forte sur l’hébergement et le transport. L’équation économique n’est donc pas rentable pour nous. Là où nous sommes attendus, c’est sur l’offre d’excursions.

Comment se porte l’activité actuellement ?

Après une année 2012 où nous avons réalisé une croissance d’environ 3% (pour 100 millions d’euros de volume d’affaires et 1,5 million de clients), nous sommes sur la même tendance cette année. Ca a été très difficile de janvier à avril, notamment à cause de la météo. Mais l’été s’est révélé formidable. Je suis plus optimiste pour 2014, au vu des niveaux d’engagements des premières commandes.

En termes de marchés émetteurs, les Américains sont en nette croissance, avec des volumes très importants, tout comme les Brésiliens et les Mexicains sur des volumes plus faibles. Au total, le continent américain représente un tiers de nos ventes. Sur l’Europe, qui génère un autre tiers, c’est plus difficile, mais les Britanniques commencent à revenir et les Allemands sont en forte hausse. En Asie, enfin, qui représente le troisième tiers, la Chine et l’Australie sont en progression, mais le Japon recule à cause du taux de change yen/euro.

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