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3 questions à Gianni Onorato, le PDG monde de MSC Croisières

Le PDG de MSC Croisières, l’une des têtes d’affiche de la 41ème édition de l’IFTM-Top Resa, rappelle l’importance des agences de voyages pour la croissance du marché de la croisière.

L’Echo touristique : Vous avez pris la parole lors de l’IFTM-Top Resa. Quel message voulez-vous faire passer aux professionnels du tourisme en France ?

Gianni Onorato : Le message est simple : MSC Croisières ambitionne de conquérir toujours plus le marché français. Nous sommes persuadés d’avoir, dans nos produits, une panoplie de contenus pouvant correspondre à la clientèle française. Nous pourrions parler de la gastronomie à bord, évidemment, ou de nos partenariats avec des marques reconnues, comme Jean-Louis David. Mais nous pourrions aussi évoquer l’innovation constante recherchée par MSC Croisières, comme la présence d’un véritable musée à bord de notre nouveau fleuron, le MSC Grandiosa (qui sera inauguré le 31 octobre, NDLR).

Quelle place occupent les agences de voyages dans la stratégie de MSC Croisières en France ? 

Dans l’Hexagone, notre stratégie a toujours reposé sur la distribution. Ce sont les agents de voyages qui nous aideront à nous imposer comme la compagnie de croisières leader en Europe. Notre croissance passe par les agences de voyages. Les agents, eux, y gagnent un dossier avec une rémunération supérieure à la grande majorité des autres produits touristiques. Et ils se positionnent comme les spécialistes d’une compagnie de croisières en pleine croissance (+21% de passagers en 2019, NDLR), au sein d’un marché en pleine expansion (+6% à l’échelle mondiale en 2019).

Surtourisme, pollution, … Les compagnies de croisières sont souvent pointées du doigt. Quelles sont les réponses de MSC Croisières à toutes ces préoccupations ?        

Malheureusement, nous avons toujours été discrets à ce sujet. Mais nous devons nous défendre. Dans les villes pointées du doigt, comme Barcelone ou Venise, les croisiéristes représentent seulement 3% du nombre total de touristes. Il faut le faire savoir, d’autant plus qu’il existe des solutions. A Dubrovnik, en Croatie, nous avons élaboré un plan d’exploitation en partenariat avec les autorités et institutions locales, pour mieux gérer les flux touristiques. Le bilan est bon, et nous discutons déjà avec d’autres villes, comme Palma de Majorque, pour définir des plans d’actions similaires. C’est la même problématique concernant l’environnement : nous ne communiquons pas assez. Par exemple, le MSC Grandiosa sera équipé des toutes dernières technologies pour réduire les émissions de dioxyde de souffre ou d’azote. Il pourra également se brancher sur le réseau électrique local des ports, nous permettant ainsi de couper les moteurs pendant que le bateau est en escale.

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