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Weekendesk vend la France comme des petits pains

Weekendesk réalise 45M€ de ventes annuelles sur la base d'un panier moyen de 200€. Une équipe de 100 personnes veille au grain.

Depuis six ans, Weekendesk se positionne comme un spécialiste des week-ends et des courts-séjours.

A l’issue de l’exercice clos fin avril 2014, l’entreprise a réalisé un volume d’affaires d’environ 45 millions d’euros, ce qui représente une croissance de 28% par rapport à 2012/13. "C’est une bonne année, commente son directeur général Laurent Salanié. "Malgré d’importants investissements technologiques, nous atteignons l’équilibre financier", ajoute-t-il. Les années précédentes, le site perdait de l’argent.

Son taux de conversion s’est amélioré, ce qui explique en partie ses performances. Sans surprise, il varie sensiblement d’un canal à l’autre, de 0,5%sur le mobile, à 0,9% sur les tablettes, et à 1,3-1,5% sur le desktop.

"Nous réalisons plus de 20 000 réservations par mois, précise Lauent Salanié. La complexité du volume se gère forcément par la technologie". Mais aussi par une équipe douée de compétences commerciales, marketing et digitales nombreuses (environ 100 personnes) au regard de l’activité.

Un moteur de pré-packages

Lauréat des Travel d’or 2014 comme spécialiste de la France, le site propose notamment des entrées de lecture originales, comme son moteur de recherche géolocalisé de week-ends "A moins de 2h de chez moi". Une fonctionnalité disponible sur le marché principal de la France, mais aussi sur ceux, naissants, de la Belgique et de l’Espagne.

"Et nous venons de créer un outil de pré-packaging, que nous déployons avec le Parc Astérix". Ce moteur sera adapté cet hiver, afin de vendre des courts-séjours au ski.

En plus d’un site pour les ordinateurs, il dispose d’un web dédié au mobile, très différent au niveau du parcours client. En complément, le spécialiste de la France prévoit une application mobile d’ici deux mois, sur iOS, en attendant Android. Pour l’instant, une recherche avec le mot-clé Weekendesk dans Play Store donne pour seule réponse… Booking.com.

Finies les marques blanches

Comme toute entreprise, Weekendesk, c’est aussi des arbitrages, et des renoncements. "Nous avons déréférencé presque 10% de nos hôtels cette année".

De plus, le site a presque stoppé ses marques blanches, qui représentent désormais 3% du volume d’affaires global, contre 20% autrefois. Deux raisons ont motivé une telle décision : la volonté de conforter sa propre marque et celle d’éviter la dispersion de ses efforts.

Weekendesk s’estime Google-dépendant à hauteur de 30% à 35% de son trafic. En travaillant sur sa marque et des contenus uniques, Laurent Salanié espère stabiliser, voire diminuer ce pourcentage. Mais sur les marchés étrangers, un tel défi semble toutefois difficile à relever.

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