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UNE FÊTE POPULAIRE BIEN HUILÉE

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Début février, à quinze jours du carnaval le plus célèbre du monde, les préparatifs battaient leur plein à l’abri de regards indiscrets comme le mien. Chacune des douze écoles de samba de la ville en compétition commence des mois à l’avance la confection des chars qui rivaliseront dans le Sambodrome aux rythmes de la musique et des chants brésiliens. Avec patience et un brin de ruse, j’ai réussi à pénétrer dans la Cidade do Samba, le saint des saints carnavalesque. C’est dans ces hangars de 7 000 m2, situés au nord-est de la ville, que naissent les figures si imposantes qu’elles en deviennent monstrueuses. On aperçoit çà et là un cheval ailé à moitié peint, un bébé joufflu de 5 mètres de haut ou encore une façade de char décoré de ballons de foot. Après un échange rapide avec de jeunes musiciens du quartier de Tijuca, ma visite tourne court lorsqu’un gardien m’invite gentiment à regagner la sortie et à ne pas diffuser mes photos avant le défilé. Promis, le secret sera bien gardé…

Sachez-le : le Carnaval de Rio, qu’il soit officiel ou « off », est un business événementiel qui génère 250 000 emplois. Cette année, ce sont 4 millions de personnes, dont quelque 900 000 touristes, qui y ont participé. Des prestataires, tels que ObaBrasil, proposent costumes et entraînements pour ceux qui souhaitent se mêler au défilé.

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