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Un camembert pour six

Après le débarquement en fanfare de TUI, un deuxième rouleau compresseur venu d’outre-Rhin a déferlé sur la France : Thomas Cook a pris physiquement le relais d’Havas Voyages. Plus qu’un passage de témoin, il s’agit véritablement d’une seconde secousse sismique dans le paysage touristique. Car derrière ce changement de marque pointe le lancement d’un TO généraliste sous la marque Thomas Cook, au début de l’année prochaine. En quelques mo

Après le débarquement en fanfare de TUI, un deuxième rouleau compresseur venu d’outre-Rhin a déferlé sur la France : Thomas Cook a pris physiquement le relais d’Havas Voyages. Plus qu’un passage de témoin, il s’agit véritablement d’une seconde secousse sismique dans le paysage touristique. Car derrière ce changement de marque pointe le lancement d’un TO généraliste sous la marque Thomas Cook, au début de l’année prochaine. En quelques mois, le nombre de grands généralistes sur le marché français sera donc passé de quatre à six. Sans compter l’arrivée du Club Med en agences.

Les réseaux de distribution, qui ont longtemps réclamé plus de stocks, se frottent les mains. Nul doute qu’ils entendent profiter de cette concurrence exacerbée pour renforcer leur position, jouant sans scrupule la carte de la dispersion. Il est d’ailleurs étonnant de constater avec quel empressement ils ont référencé le Club Med et TUI, poignardant du même coup dans le dos leurs fournisseurs historiques que sont Fram ou Kuoni. Pourtant, ne sont-ils pas les premiers à réclamer un partenariat gagnant/gagnant ? Cette abondance soudaine pourrait faire des morts. Le camembert était à peine suffisant pour nourrir correctement quatre TO. Alors six ! TUI et Thomas Cook ont beau jeu d’expliquer que le marché français n’est pas encore mature, il semble plus que probable que même un peu plus gros, il ne suffira pas à faire vivre tout le monde. Et les regards de se tourner vers le groupe Transat. Déjà, les rumeurs vont bon train. Le canadien chercherait à vendre sa filiale Look Voyages depuis plusieurs mois, entend-on dans les restaurants chics de la capitale. A moins qu’il ne la fusionne avec Vacances Air Transat ou ne la condamne purement et simplement ! En attendant, après un plongeon de ses ventes de 20 %, Look tente son va-tout. Les licenciements et les prix revus à la baisse lui permettront-ils de résister à la vague allemande ?

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