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Sylvia Pinel réfute la baisse de compétitivité du tourisme français

Dans une tribune publiée ce lundi dans les Echos, la ministre du Tourisme loue la solidité du secteur et rappelle les efforts engagés pour le développer et le faire évoluer. Suffisant ?

Le rapport du Forum économique mondial (WEF en anglais) sur la compétitivité touristique des pays a manifestement piqué le gouvernement français dans son orgueil. Alors que le document fait passer la France de la troisième à la septième place du classement mondial, la ministre du Tourisme, Sylvia Pinel, a pris la plume dans l’édition des Echos de ce lundi matin.

"Le déclin annoncé de notre tourisme n’est pas pour demain", promet-elle en titre de son intervention, estimant qu’"à l'heure où notre industrie touristique bat des records, [l’affirmation du WEF] paraît à la fois hâtive et exagérément défaitiste". Et de présenter les chiffres habituels : le tourisme représente 7% de notre PIB, plus de 2 millions d’emplois directs et indirects, 77 milliards d’euros de recettes générées en 2012 (contre 68,7 milliards en 2010 et 75,4 milliards en 2011) et 81 millions de visiteurs, ce qui maintiendrait la France comme première destination touristique mondiale.

D'autres destinations menacent "la primauté française"

"Quelle autre industrie peut se prévaloir d'une santé aussi éclatante ?", interroge-t-elle donc, tentant de démonter certains des arguments du rapport. Concernant "la faiblesse de la compétitivité prix" des entreprises françaises du tourisme, elle rappelle les mesures prises par le gouvernement, notamment à l’issue du plan Gallois, et dont le secteur devrait profiter : crédit d’impôt pour la croissance et l’emploi, contrats de génération (dont elle annonce la signature des premiers dans le tourisme d’ici l’été), mise en place d’une marque France

"Le gouvernement a fait de ce secteur une priorité au service de notre redressement" et "l'Etat y consacre un effort financier massif d'environ 2 milliards d'euros par an", ajoute-t-elle, en référence à la loi de finances votée pour l’année 2013.

Reconnaissant que la concurrence croissante d’autres destinations "menace la primauté française", elle rappelle les priorités d’avenir : "consolider notre présence sur Internet et anticiper le développement du m-tourisme, […] améliorer l'accès aux grands aéroports et à certaines métropoles, faciliter la délivrance de visas" ou encore rehausser "la qualité de notre offre, que ce soit en matière d'accueil, d'hébergement ou de formation".

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