Sterling attend son repreneur aujourd’hui
Ce n’est peut-être pas la fin de Sterling. Les syndicats se sont entendus avec les curateurs du transporteur danois mis en faillite en octobre. Ce qui n’arrange pas forcément les affaires de SAS et Transavia, intéressés par le marché.
Si SAS et Transavia se sont déjà penchés sur les slots de la compagnie danoise Sterling, rien ne dit qu’ils pourront en profiter. Un accord avec les curateurs de la compagnie aérienne à bas coûts, mise en faillite fin octobre, ont réussi à obtenir hier un accord sur la vente en un seul bloc la compagnie, suite à la réouverture de nouvelles négociations avec les syndicats.
Ces derniers, qui n’acceptaient pas de nouvelles conventions collectives jugées trop mauvaises pour ses membres, ont finalement obtenu gain de cause auprès du repreneur potentiel.
Suite à la signature, le repreneur de Sterling, dont le nom n’a pas été révélé, a repris les négociations et annoncera aujourd’hui sa décision sur les conditions de reprise de la compagnie, selon les curateurs. La situation n’est cependant pas encore clarifiée pour les quelque 430 postes de travail (un tiers des effectifs de Sterling) que les curateurs veulent préserver dans le cadre d’un plan de sauvetage de la compagnie. Environ 700 employés ont été licenciés lors de la mise en faillite de Sterling le 29 octobre par le tribunal du commerce de Copenhague en raison de l’incapacité de son propriétaire islandais à lui apporter des liquidités nécessaires à sa survie, suite à la crise financière en Islande.
