Singapour, Un concentré d’Asie
La grande métropole asiatique est connue pour son intense activité commerciale, symbolisée par ses buildings. Derrière cette façade, Singapour offre une mosaïque culturelle et ethnique à ceux qui prendront le temps de la découvrir.
Ala fois ville, île et Etat, Singapour se trouve suspendue à l’extrémité de la péninsule malaise. En-richie par le commerce et affichant ouvertement sa modernité branchée dans ses grandes avenues bordées de buildings, La Cité du lion est formée d’une mosaïque de communautés. Malais, Chinois (les plus nombreux) et Indiens cohabitent en bonne intelligence. On le découvrira si l’on prend le temps d’arpenter les rues des quartiers historiques, à Chinatown, Little India, ou du côté d’Arab Street. Chaque communauté a su y préserver une part de son patrimoine, ce qui n’empêche pas les habitants de la Manhattan de l’Asie d’être parfaitement à l’aise dans la modernité. Ils jouissent d’un niveau de vie élevé et cultivent l’art de vivre. L’hôtellerie est d’une qualité irréprochable. Les rues sont propres et sûres. Traditionnels ou branchés, les restaurants proposent une cuisine aussi délicieuse que variée. Le shopping a été élevé au rang de sport national et se pratique dans d’innombrables galeries marchandes. L’île compte de nombreux golfs et Spas. Des plages aussi, et Sentosa ou les autres îles du Sud peuvent procurer les plaisirs d’un séjour balnéaire.
Malgré ses incontestables atouts et les efforts des responsables touristiques, Singapour reste difficile à conseiller comme destination à part entière. La preuve en est donnée par la petite place que lui accordent les TO dans leur production. A défaut, Singapour se prête à une escale de deux jours minimum, ou mieux, à un véritable combiné avec les pays proches. Elle a heureusement profité de l’essor de la Malaisie et du renouveau de l’Indonésie. Mais risque d’être affectée par la catastrophe qui vient de dévaster une partie de l’Asie, bien qu’elle ait été totalement épargnée. Dommage, car la ville mérite bien plus que les quelques heures qu’on lui consacre souvent, lors d’une escale.
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