SEAFRANCE SUPPRIMERAIT 725 EMPLOIS
La direction de la compagnie de ferries transmanche a présenté, le 11 juin, un nouveau plan de redressement. Après avoir été soumis au tribunal de commerce de Paris le 16 juin, il doit être mis en oeuvre le 21 juillet. La CFDT, syndicat majoritaire, a donné son accord, tout en souhaitant qu’il n’y ait aucun licenciement sec. Selon le syndicat, Guillaume Pépy, président de la SNCF, maison mère de SeaFrance, l’aurait enjoint de prendre « s
La direction de la compagnie de ferries transmanche a présenté, le 11 juin, un nouveau plan de redressement. Après avoir été soumis au tribunal de commerce de Paris le 16 juin, il doit être mis en oeuvre le 21 juillet. La CFDT, syndicat majoritaire, a donné son accord, tout en souhaitant qu’il n’y ait aucun licenciement sec. Selon le syndicat, Guillaume Pépy, président de la SNCF, maison mère de SeaFrance, l’aurait enjoint de prendre « ses responsabilités ». SeaFrance s’était placée en avril sous la tutelle du tribunal, étant sur le point d’atteindre les limites de sa trésorerie après une grève de quatre jours pendant le week-end de Pâques. Les syndicats protestaient alors contre des mesures du précédent plan de redressement prévoyant 482 suppressions de postes sur 1 580. La direction de SeaFrance, qui devait aussi demander, le 16 juin, la conversion de la procédure de sauvegarde en redressement judiciaire « pour accélérer le processus », espère le retour à une exploitation positive « d’ici deux à trois ans ».
Le nouveau plan de redressement prévoit 725 départs, au lieu de 482 pour le précédent