Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

SAS : la Suède refuse d’injecter de l’argent frais dans la compagnie aérienne

Actuellement, la Suède et le Danemark sont de loin les principaux actionnaires de la compagnie, avec 21,8% du capital, une part qui a augmenté depuis deux ans du fait des plans de secours lancés dans le cadre de l’épidémie de Covid-19.

Le gouvernement suédois a annoncé mardi qu’il ne participerait pas à la nouvelle augmentation de capital de la compagnie aérienne SAS, bien que l’entreprise soit au bord de l’asphyxie financière.

Déjà au plus bas, l’action SAS chutait encore de plus de 10% vers 09H00 GMT à la Bourse de Stockholm, à 0,68 couronne. « Du fait du mandat du gouvernement de réduire sa participation, nous disons ‘non’ à une injection de capital dans le plan SAS Forward« , a annoncé le ministre de l’Industrie Karl-Petter Thorwaldsson.

« Cela implique que la participation de l’État (suédois) dans SAS selon toute vraisemblance va diminuer et que l’État clairement n’est pas un actionnaire de long terme dans SAS », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse. Le ministre a toutefois annoncé que le gouvernement allait proposer au Parlement d’autoriser SAS à convertir en capital des dettes contractées auprès de l’État. 

Actuellement, la Suède et le Danemark sont de loin les principaux actionnaires de la compagnie, avec 21,8% du capital, une part qui a augmenté depuis deux ans du fait des plans de secours lancés dans le cadre de l’épidémie de Covid-19. Dans un communiqué, SAS a remercié l’État suédois pour le soutien financier versé ces dernières années et a qualifié de « pas important en avant » le feu vert à la conversion de dettes en action.

SAS en quête de 900 millions d’euros

Pour assurer sa survie, la compagnie avait annoncé la semaine dernière vouloir lever 9,5 milliards de couronnes suédoises supplémentaires (environ 900 millions d’euros) et convertir 20 milliards de couronnes de dettes en actions.

Ce projet complète un plan d’économies baptisé SAS Forward lancé en février, mais aussi une série de levées de fonds menées depuis 2020 face aux effets de la pandémie sur le secteur aérien.

L’entreprise avait notamment réduit de 40% ses effectifs en supprimant 5000 postes il y a deux ans. 

Au deuxième trimestre, SAS avait annoncé de nouvelles pertes de 1,5 milliard de couronnes (environ 150 millions d’euros) contre 2,4 milliards de couronnes à la même période l’an passé.

Au cours de Bourse de mardi matin, SAS vaut désormais moins de 500 millions d’euros.

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique