Saint-Denis veut devenir « le leader en Île-de-France » du secteur hôtelier
Lors d’un point presse le 16 septembre, le maire de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) Mathieu Hanotin souhaite que sa ville profite de « l’incroyable mise en lumière des JO » pour devenir « un modèle d’héritage » des Jeux et « le leader en Île-de-France » du secteur hôtelier.
Aux portes de Paris, à proximité des aéroports de Roissy et du Bourget vont être développés « un quartier d’hospitalité, d’accueil de touristes et de nouveaux loisirs » indique Mathieu Hanotin, également président de l’établissement public territorial Plaine Commune qui regroupe neuf villes. Il envisage la création d’ici à 2030 de plusieurs milliers de chambres d’hôtel supplémentaires dans le quartier Pleyel, qui deviendrait ainsi « la première zone d’hospitalité de toute l’Île-de-France ».
La gare Saint-Denis-Pleyel, futur hub du Grand Paris express
Désignant la gare Saint-Denis-Pleyel, futur hub du Grand Paris express, Mathieu Hanotin estime que « c’est de là que doit partir la stratégie de massification de notre offre hôtelière. Et on ne s’interdit par de construire d’autres immeubles de grande hauteur ».
Le maire a présenté les cinq semaines des JOP comme « un vecteur de fierté majeure » pour Saint-Denis, « plus personne ne pourra nous cantonner à une caricature de ville repoussoir qui ne concentre que de l’échec ».
« Une vraie demande, comme à Londres en 2012 »
En matière d’immobilier, l’objectif reste que les premiers des 6 000 habitants puissent arriver fin 2025 au village des athlètes, qui compte plus de 2 800 logements à cheval sur trois villes. Le maire assure être « très serein » sur la commercialisation de ces logements, « les promoteurs ayant eu la plus belle page de publicité en termes de reportages pendant les Jeux ».
Dès le 2 novembre, des visites – dites « olympic tours » – seront proposées au grand public pour revivre « l’émotion des Jeux », en se promenant de site en site, du village des athlètes au Stade de France ou à la basilique Saint-Denis. « C’est une vraie demande, comme à Londres en 2012 » assure Emmanuel Blum, directeur général de l’agence d’attractivité de Plaine Commune.