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Ryanair sous le feu des critiques

La compagnie aérienne est de nouveau mise en cause sur sa politique sociale et sa gestion du carburant.

Ryanair attire toujours plus de passagers…et de critiques. Plusieurs journaux ont pointé du doigt ces dernières semaines des questions de sécurité chez la compagnie Irlandaise. Les pratiques sociales de la compagnie, sa gestion de la relation client et ses pratiques "d’optimisation fiscale" ont également été pointé du doigt.

Une enquête de l’association Ryanair Pilot Group

La médiatisation de ces problèmes a débuté suite à un reportage de Channel 4 diffusé le 4 août. La chaine britannique y dévoile une enquête de l’association Ryanair Pilot Group auprès de plus de 1000 pilotes. On y apprend que près de 90% d'entre eux considèrent qu’il n’y a pas "une culture de la sécurité ouverte et transparente" et qu’ils demandent la mise en place une enquête indépendante sur l’impact des conditions d'emploi sur la sécurité.

D'après le président du Ryanair Pilot Group, trois quarts des pilotes de Ryanair travaillent en contrat "zéro heure", c'est-à-dire sans aucune garantie en termes de temps de travail ou de salaire, ce qui induirait une précarité pouvant impacter la sécurité.

Atterissages d'urgence

Autre pratique de Ryanair qui pose question, sa gestion du carburant. Suite à plusieurs atterrisages d’urgence à cause d'un défaut de carburant, les autorités espagnoles ont en effet mis en garde la compagnie contre la tentation "de n’emporter que le minimum opérationnel requis de carburant" cela pouvant causer "de plus en plus de situations dangereuses à l’atterrissage".

La compagnie, en réponse, a rappelé son "bilan de sécurité exceptionnel en vingt-neuf ans" d'activité, jugeant l’étude du Ryanair Pilot Group "dépourvue d'indépendance, d'objectivité et de fiabilité".

Par ailleurs, la direction de l'aviation civile irlandaise a rappelé que la compagnie low cost respectait les règlements européens et internationaux. Elle a également précisé que tous les salariés pouvaient signaler un problème de manière confidentielle sur son site Internet.

Jeudi 15 août, le ministre des Transports français, Frédéric Cuvillier, a demandé des éclaircissements sur ces affaires."Puisqu'il y a des précisions qui sont données en disant que l'on dissuade les pilotes de faire état des incidents de vol, ce qui est pourtant une obligation, puisque ces allégations sont formulées, alors il faut qu'elles soient étayées", a-t-il déclaré sur France Info.

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