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Réseaux volontaires : chacun cherche son enseigne

Les quatre réseaux volontaires s'interrogent sur l'avenir de leur marque. Si AS Voyages a encore six mois pour faire son choix, TourCom déploie très progressivement son enseigne sur les vitrines de ses agences. Manor, son partenaire au sein de BTTG, réfléchit quant à lui à investir davantage dans le développement de son image. Quant au Cediv, il pourrait se rapprocher de ma

 

AS Voyages

 

C'est le chantier prioritaire de l'année 2013. Après avoir laissé le sujet de côté pendant plus de deux ans, le réseau volontaire doit maintenant se décider. Pour beaucoup d'agences, la finalité de la fusion ne sera effective que le jour où la question de la marque unique sera tranchée. « Qu'ils définissent une marque une bonne fois pour toutes et que l'on passe à l'action. Le fait d'avoir deux enseignes divise les investissements », remarque Michelle Faure de l'agence Courtine Voyages (Afat). Nouveau nom, conservation de l'une des deux marques, statu quo… Pour l'heure, les adhérents n'ont pas été interrogés sur la question. « Le réseau ne communique pas du tout sur le sujet : ni sur le portail Saphyr ni via les chefs d'agences », souligne un agent de voyage Selectour. C'est pourtant aux adhérents que devrait revenir la décision finale lors d'un vote qui aura lieu en juin prochain dans le cadre de l'Assemblée Générale annuelle. Le résultat d'une enquête menée auprès de clients devrait dans un premier temps être dévoilé lors du congrès annuel qui se tiendra du 13 au 16 décembre. La marque Selectour, qui bénéficie d'une plus grande notoriété qu'Afat Voyages, devrait, au final, remporter les suffrages. À moins qu'une nouvelle marque ne soit rachetée d'ici là…

 

TourCom

 

Depuis plus d'un an, TourCom propose à ses adhérents d'arborer l'enseigne au-dessus de leur vitrine, à l'image de la plupart des regroupements de distributeurs. « Le but est de permettre aux agences de se distinguer face aux multiples franchises et enseignes, surtout en province », explique Richard Vainopoulos. Le président du réseau volontaire souhaite que la moitié de ses adhérents portent ses couleurs dans quatre ans. Trop ambitieux ? Notre sondage en ligne (118 votes) semble montrer un enthousiasme pour l'heure limité : moins de 30 % des votants croient au potentiel de l'enseigne, alors que 60 % n'en perçoivent pas. Dans les faits, 20 à 30 points de vente, sur un total de 600, ont décidé d'arborer les couleurs du réseau, soit guère plus qu'en novembre 2011. Des chiffres qui n'inquiètent pas Richard Vainopoulos. « Entre 15 % et 20 % des agences en France rénovent leur vitrine chaque année ». C'est donc à cette occasion que le réseau souhaite les convaincre. À noter que TourCom ne compte pas davantage communiquer dans les médias pour accroître sa notoriété.

 

Manor

 

Les mentalités évoluent aussi chez Manor. Le réseau, qui n'a jamais mis son nom en avant sur la vitrine de ses agences, pourrait revoir sa stratégie. Lors de son récent congrès annuel, Mathieu Gufflet, président fondateur du cabinet EPSA, relevait que « les agences du réseau ont individuellement une image auprès des entreprises, ce qui n'est pas le cas du nom Manor. TourCom est mieux identifié tout comme AS Voyages ». Après la mise en place d'ici février de sa première centrale de paiement, Manor devrait donc s'attaquer à la notoriété de sa marque. « Nous devons investir davantage dans notre image car il y a des appels d'offres qui nous échappent », concède Jean Korcia, président du réseau. Cela devrait passer dans un premier temps par la création d'un label Manor au sein du réseau, qui serait, pour lui, « une garantie de professionnalisme. »

 

Le Cediv

 

Le Cediv n'a pas de projet d'enseigne, du moins pour l'instant. L'idée avait pourtant germé il y a cinq ans. Lors de sa convention en Égypte en 2007, le réseau avait présenté un projet de label Les compagnons du voyage. L'idée, c'était d'associer les adhérents à une notion d'artisans, qui sied bien au profil des membres. Il était notamment question de créer un kit de communication et d'instaurer une charte de qualité. Finalement, le projet n'a pas reçu l'adhésion attendue parmi les administrateurs et les agences de voyages. Le Cediv continue donc à fédérer ses troupes autour d'outils de travail communs, mais renonce à travailler autour d'une signature partagée. « Nous pourrions en revanche nous rapprocher de marques existantes », indique sa présidente, Adriana Minchella, sans plus de précisions. On peut en effet imaginer que le Cediv, qui a intégré l'Alliance T il y a deux ans, lui permettant de bénéficier de la centrale de paiement et des accords TO d'AS Voyages, fasse un pas supplémentaire vers le réseau.

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