Recrutement : qu’est-ce qui a changé pour les entreprises du tourisme ?
Le Covid-19 a profondément changé le rapport au travail, en agences de voyages comme au sein des autres acteurs du tourisme. Si les « anciens » restent à peu près fidèles à leur poste, les jeunes candidats demandent davantage de flexibilité, d’autonomie et d’évolution. Confrontés à ces nouveaux enjeux, les entreprises et les opérateurs institutionnels cherchent des solutions.
Télétravail, quête de sens, cohésion d’équipe, fidélisation des salariés, difficulté de recrutement… autant de bouleversements que le Covid-19 a entraînés dans le secteur des entreprises du voyage. Julie Panadero, directrice générale de l’Escaet à Aix-en-Provence, livre une vision globale. D’après le baromètre réalisé en septembre 2024 sur le Village de l’Attractivité dans le cadre du salon IFTM Top Resa auprès de 28 professionnels répondants, elle a identifié quelques tendances fortes. « Entre les difficultés de recrutement, la volatilité des équipes et l’évolution des attentes des nouvelles générations, les entreprises doivent repenser leur stratégie RH pour répondre à ces enjeux », déclare-t-elle.
Soft skills et RSE
Premier constat : les recruteurs privilégient désormais les « soft skills », c’est-à-dire le savoir-être. « Notre métier a des composantes techniques qui peuvent s’acquérir une fois dans l’entreprise », estime Julie Panadero. L’intelligence émotionnelle, la gestion de crise, l’autonomie sont des caractéristiques très valorisées. « On sent que la demande s’accentue autour de la polyvalence et de l’agilité. »
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