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« Pierre & Vacances est sauvé et renforcé », selon Franck Gervais

Pierre & Vacances-Center Parcs revient de loin. En pleine crise sanitaire, le marché a même redouté une faillite à la Thomas Cook, qui aurait plongé l’APST dans une situation dantesque. Mais le groupe a su opérer un spectaculaire redressement, à la faveur d’une recapitalisation. Le groupe veut désormais écrire un nouveau chapitre de son histoire, dans lequel son emblématique fondateur, Gérard Brémond, prend du recul et se prépare à relever de nouveaux défis, comme la sobriété énergétique. Entretien exclusif avec Franck Gervais, son directeur général.

L’Écho touristique : Vous avez rejoint l’entreprise alors qu’elle était en pleine restructuration. La rumeur dit que vous avez découvert la « vraie » situation du groupe après votre prise de fonctions…

Franck Gervais : Non. J’ai pris mes fonctions de directeur général du Groupe Pierre & Vacances Center Parcs le 7 janvier 2021. C’était lors de la troisième vague de Covid-19, qui a finalement entraîné la fermeture des stations de ski pendant toute la saison d’hiver. Donc, entre le moment où j’ai décidé de rejoindre le groupe et ma prise officielle de poste, la situation a fortement évolué. La menace qu’avait le groupe, c’était ne plus avoir de trésorerie.

Clairement. La dette était aussi abyssale, non ?

Franck Gervais : Avant le Covid-19, le niveau de dette était soutenable, à 245 millions d’euros. Le Covid-19 l’a augmentée de plus de 850 millions d’euros (notamment à travers un PGE et de nouveaux financements, Ndlr). Le risque était alors que le groupe disparaisse, ou soit démantelé. Nous avons travaillé pendant plus d’un an sur le plan de sauvetage. Nous avons sauvé le groupe à travers une procédure compliquée. Tout le monde a fait des efforts pour que l’entreprise perdure : nos propriétaires, nos actionnaires, nos employés, nos créanciers. La bonne nouvelle, c’est qu’après 18 mois de procédure, l’ensemble du périmètre du groupe est conservé avec ses quatre marques.

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