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Optimiser sa trésorerie, un enjeu majeur

Dans une conjoncture difficile, la vigilance financière est de mise. Car lorsque la trésorerie devient négative, l’impact est immédiat et coûteux.

Depuis deux ans, la conjoncture pèse sur la trésorerie des agences : les volumes se tassent, les ventes de dernière minute se généralisent et les entreprises tardent à payer. Dans ce contexte, l’optimisation de la trésorerie est devenue un enjeu majeur. Avec une règle de base : ne pas spéculer sur les sommes à reverser chaque mois au BSP et dont vous n’êtes pas propriétaire.

Trois types de placements sont adaptés aux agences et tour-opérateurs. Le plus courant, flexible au jour le jour et aisé pour des petites sommes, reste les organismes de placements collectifs en valeurs mobilières (OPCVM), qu’il s’agisse de Sociétés d’investissements à capital variable (Sicav) ou de Fonds communs de placements (FCP). A condition de choisir ceux dits de trésorerie ou monétaires, plus sûrs.

Le deuxième est le compte à terme à taux garanti, possible pour des montants supérieurs à 20 000 E, mais avec une immobilisation d’au moins un mois. Troisième possibilité : le certificat de dépôt. Négociable, il suppose des placements supérieurs à 150 000 E et convient à des agences de tourisme d’affaires ou des spécialistes des groupes ayant en- caissé un acompte important.

Ne pas basculer dans le rouge

Pour les agences de tourisme, une baisse de trésorerie n’est pas dramatique vu la faible rémunération, avec des taux souvent inférieurs à 2 %. Il s’agit surtout d’éviter de basculer dans le rouge. Une situation récurrente pour les spécialistes du voyage d’affaires, car leurs clients-entreprises paient leurs factures en fin de mois, c’est-à-dire après qu’ils ont payé le BSP. Il est alors indispensable de jongler avec les ficelles du crédit à court terme, dont les taux oscillent entre 4 et 6,5 %. La facilité de caisse est accordée de manière limitée par les banques. Le crédit de découvert répond aux besoins plus importants, mais uniquement en anticipation de rentrées certaines. Les agences utilisent plus généralement le système de la loi Dailly, qui permet d’adosser un crédit à des factures identifiées. En revanche, l’escompte, adossé à des effets de commerces, est rare dans le tourisme.

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