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Odigeo va-t-il supprimer les marques Go Voyages et Opodo ?

Le géant du vol sec sur Internet possède cinq marques dont eDreams. Compte-t-il en abandonner? Son patron a répondu à la question, lors de la conférence PhoCusWright à Dublin.

Quand Javier Pérez-Tenessa prend la parole à la conférence PhoCusWright à Dublin le 21 mai, c’est comme président du groupe européen Odigeo et fondateur du site d’origine espagnole eDreams. Et dans sa présentation, comme sur le site web institutionnel, mais aussi en Bourse, le géant online du vol sec pousse désormais la marque eDreams Odigeo. Avec Javier Pérez-Tenessa aux manettes, et le siège européen à Barcelone, le pouvoir décisionnel a naturellement migré, en partie, vers l’Espagne.

Cinq marques sur 43 pays

Au total, l’entreprise possède cinq marques sur la Toile : Go Voyages, Opodo, Liligo, eDreams et, dans le voyage d'affaires, TravelLink. Toutes vont-elles perdurer ? A cette question posée pendant la conférence PhoCusWright à Dublin, Javier Pérez-Tenessa répond catégoriquement par l’affirmative, arguant que chaque enseigne possède son héritage, sa notoriété et sa clientèle. Même si leurs métiers sont proches, les agences en ligne Opodo, eDreams et Go Voyages ont effectivement des publics qui leur sont propres, et variables selon les pays.

Mais compte tenu des investissements lourds qu’il faut engager pour développer et maintenir une marque sur Internet, la fusion de deux ou trois de ces spécialistes du vol sec ne serait pas un choix complètement incongru, à moyen terme. Pour mémoire, en 2003, l’américain Expedia avait acheté puis laissé s’éteindre la marque française Anyway, qui avait pourtant un fort ancrage dans la population francilienne.

Google partenaire, jusqu’à un certain point

Né en 2011 de la fusion entre Go Voyages, Opodo et eDreams, Odigeo a effectué son introduction en Bourse en Espagne en avril 2014. L’entreprise a acquis le comparateur Liligo auprès de la SNCF fin 2013. Interrogé sur la non-participation de Go Voyages à un autre comparateur, Google Flight Search, le patron d’Odigeo a éludé : "Nous utilisons les technologies de Google et les meta search".

Vérifications faites, auprès du siège français d'eDreams Odigeo, Go reste absent de Flight Search, tout comme eDreams et Opodo. "Mais nous ne nous interdisons pas de réévaluer notre position dans le futur", est-il précisé. Si la technologie du géant de Mountain View devenait performante et incontournable, à un prix acceptable, la situation pourrait de fait changer. Un parti pris qu’ont adopté nombre d’acteurs du voyage en ligne.

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