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Mer Rouge, entre corail et Sinaï

Malgré du mou dans la demande, la mer Rouge continue de détourner les Français du Nil, avec Sharm el-Sheikh en favorite. Aujourd’hui, la destination a su évoluer pour séduire une clientèle qui n’aime pas que bronzer idiot.

L’an dernier, l’Egypte pulvérisait tous les records avec 8 millions de visiteurs. Un tiers de plus qu’en 2003 ! Les Français comptaient alors pour un demi-million dans ces statistiques triomphales, grâce à la mer Rouge. Mais le doublé d’un crash aérien et d’un raid terroriste à Sharm el-Sheikh a grippé les chiffres. Sans un miracle, 2005 sera en recul. Pourtant, depuis 1983, date du premier attentat, les Français ne se sont jamais laissés démonter. C’est encore le cas, confirme-t-on chez Fram : ceux qui étaient inscrits pour Sharm se sont reportés sur Hourghada. Mais ce qui joue est moins la peur du terrorisme que celle de l’avion. D’autant que c’est le crash de Sharm el-Sheikh qui a lancé l’affaire des mauvais charters.

Pour autant, la destination a su évoluer. Il y a trente ans, l’Egypte était le voyage d’une vie, la mer Rouge ne s’ouvrant qu’à ceux, rares, qui avaient épuisé les charmes du Nil. Aujourd’hui, elle est le premier visage de la destination chez nos voisins européens, et même dans les brochures françaises, elle propose de plus en plus des prolongations, après le match épuisant d’une croisière culturelle. Grâce à la plongée, Sharm, Hourghada et bientôt Marsa Alam, sont même parfois le premier voyage. Un périple pas moins unique que celui sur le Nil !

Après avoir été bradée, la mer Rouge a su se diversifier avec des hôtels haut de gamme, épaulés par un personnel de deuxième génération. Et les TO misent plus que jamais sur ses charmes. A l’image de Thomas Cook et Neckermann, qui ont lancé la destination cet hiver, et programment respectivement six et quatre hôtels dans la région avec, pour chacun, un club exclusif (à Makaki Bay et Hourghada). Il n’y a donc plus à douter de cette éternelle rescapée qui, après avoir joué les utilités, est désormais indispensable.

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