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Matthias Fekl, cet inconnu du tourisme

Le nouveau secrétaire d’Etat nommé mercredi soir n’est pas un spécialiste du tourisme. Les professionnels du secteur vont devoir faire connaissance avec ce franco-allemand multi-diplômé et élu du Lot-et-Garonne.

Mais qui est Matthias Fekl ? Le monde touristique aura à peine eu le temps d’entrer contact avec Thomas Thévenoud, débarqué jeudi soir du secrétariat d’Etat au Commerce extérieur et à la Promotion du Tourisme après seulement 9 jours en poste, qu’il lui faut à nouveau remettre ses fiches à jour.

Pour les professionnels du secteur, c’est cette fois un illustre inconnu qui prend les rênes du ministère. Né en 1977 (le même jour que Najat Vallaud-Belkacem) à Francfort-sur-le-Main, en Allemagne, d’un père allemand et d’une mère française, Matthias Felk a d’abord vécu 20 ans outre-Rhin avant de rejoindre la France pour ses études. Le cursus est celui d’un parfait produit des grandes écoles : après un passage au prestigieux Lycée Henri IV, à Paris, il enchaîne Normale Sup, Sciences Po Paris, puis l’ENA, en plus de valider une double maîtrise d’allemand et de philosophie.

Une première carrière de magistrat

C’est à cette époque, en 2001, qu’il met un premier pied en politique en adhérant au PS. D’abord aux côtés de Bertrand Delanoë lors des municipales qui font basculer Paris à gauche, il se rapproche par la suite de Pierre Moscovici et de Dominique Strauss-Kahn, dont il soutient la candidature aux primaires socialistes en 2006. Au même moment, il débute sa carrière professionnelle comme magistrat au tribunal administratif de Paris, où il restera de 2005 à 2010, tout en enseignant le droit public à Sciences Po Bordeaux.

En 2008, il décroche son premier mandat électoral, comme conseiller municipal de Marmande, dans le Lot-et-Garonne (une ville dont l’office de tourisme est par ailleurs considéré aujourd’hui comme l’un des plus actifs en termes d’innovation).

Le plus jeune député d'Aquitaine

Deux ans plus tard, il monte une marche et est élu au conseil régional d’Aquitaine, dont il devient le vice-président en charge du développement économique, de l'emploi et des entreprises. En parallèle, il travaille aux côtés de Jean-Pierre Bel au Sénat, jusqu’à devenir en 2011 son conseiller spécial lorsque ce dernier devient président de la Haute-Assemblée.

Réputé pressé, celui que certains surnomment "Marmande express" se lance finalement dans la bataille des législatives en 2012 et, victorieux, devient alors le plus jeune député d’Aquitaine. Un mandat dont il va se défaire le mois prochain au profit de sa suppléante, conformément à son refus proclamé du non-cumul.

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