Marathon man : Nicolas à Séville
Les 12 travaux de Nicolas Brumelot continuent à Séville. Le patron de MisterFly partage sa visite éclair de la destination, à travers ce deuxième billet.
Après les gratte-ciel de Dubaï, c’est un changement de décor assez radical qui m’attend avec l'escale de Séville, le temps d’un week-end, pour le 2ème de mes 12 marathons.
Cette belle ville andalouse imprégnée d’histoire, hôte de l’Exposition Universelle de 1992, a un point commun avec Dubaï : son ciel bleu azur ! J’ai sacrifié ma première journée, et veille de course, au rituel du retrait du dossard. J’en ai profité pour me promener dans le centre historique.
Le départ a été donné dimanche 21 février à 9h, au stade olympique qui n’en a que le nom, puisqu’en réalité il a été construit pour accueillir… les championnats du monde d’athlétisme en 1999.
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Après un départ embouteillé, on a rejoint rapidement les abords de la vielle ville le long du fleuve Guadalquivir, qui traverse Séville. Passage au pied de la Torre del Oro (la Tour d’Or), repérée et photographiée la veille, dossard en main. On aperçoit en arrière-plan La Giralda, cet ancien minaret devenu clocher, qui contemple Séville du haut de ses 100m, et que l’on aperçoit plusieurs fois pendant le parcours qui serpente. Le parcours mène ensuite tout autour de la ville, permettant d’admirer les façades et les murs ornés de céramiques, que l’on distingue partout en traversant les quartiers de Séville. Le dernier tiers du parcours, physiquement le plus délicat, offre le meilleur de Séville, avec notamment le passage de la fameuse Plaza De Espana. Nous avons eu la chance de courir autour et au cœur de cette place spectaculaire, aux bâtiments de briques et décorés de céramiques représentant les régions d’Espagne. On est porté par le public présent en très grand nombre, au moment où les jambes souffrent vraiment… Pour les derniers kilomètres, on slalome dans le dédale d'artères goudronnées et pavées de la vielle ville. Cela permet de bénéficier de l’ombre d'étroites ruelles, bienvenue à la mi-journée, car il fait déjà plus de 20 degrés en ce mois de février. |
Le passage le long et autour de la fameuse cathédrale Santa Maria de la Sede, l’une des plus grandes du monde, est spectaculaire, tant par la beauté de l’architecture que par l’ambiance chaleureuse où les spectateurs se sont entassés pour ne plus laisser place qu’à un filet de coureurs. Malgré la présence de milliers de marathoniens, on ne passe pas à plus de trois de front !
Les deux derniers kilomètres conduisent au cœur du stade olympique où est située la ligne d’arrivée. Que d’émotions au moment où j’ai pénétré dans le stade pour accomplir un tour de la piste d’athlétisme. J’ai eu la chair de poule et j’ai oublié la souffrance !
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Un "high five" avec le speaker du stade juste avant de passer la ligne d’arrivée. Et je peux enfin savourer ce moment de satisfaction et de bonheur de l’effort accompli. "C'est dans l'effort que l'on trouve la satisfaction et non dans la réussite (Gandhi)". Je suis sensible aux messages de soutien et d'encouragement que j’ai reçus, et aux généreux dons versés en faveur d’Imagine for Margo qui permet à ma collecte d'atteindre 17 000 euros. Cet élan et le message de vie de Margo m’a permis de tenir bon dans les passages les plus difficiles. J’ai réussi à enchaîner ce deuxième marathon en 3h35, pas trop éloigné du temps réalisé le mois dernier. |
Je vous donne rendez-vous dans trois semaines (déjà J), le 13 mars à Barcelone pour la troisième étape. Entre temps, la mobilisation continue en faveur d’Imagine For Margo et les enfants atteints de cancer comptent sur vos soutiens. Vous pouvez faire un don et contribuer à faire avancer la recherche via le lien de ma collecte :
http://www.alvarum.com/nicolasbrumelot3
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