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Louvre Hotels : grève dans plusieurs établissements pour la hausse des salaires

Le mouvement a débuté il y a plus d’un mois à Marseille et concerne aussi des hôtels de Suresnes et Gennevillier qui ont dû restreindre leur activité en raison des perturbations.

Une grève perturbe l’activité d’au moins trois établissements à Marseille et en région parisienne de Louvre Hotels Group, par des employés réclamant une hausse de salaire de 300 euros.

La grève a débuté le 26 mai au Golden Tulip Villa Massalia de Marseille, un établissement 4 étoiles avec une trentaine de grévistes sur 80 salariés selon la CGT, une vingtaine selon la direction. 

« On est déterminé, on ne lâchera rien, on demande de pouvoir vivre dignement de notre salaire. On s’appauvrit de jour en jour, on demande le partage des richesses », a expliqué, Chahrazed Chabni, déléguée syndicale CGT à Villa Massalia.

« On gagne pas beaucoup, 800/900 euros pour un temps partiel de 25H/semaine. On n’arrive jamais à 1.000 euros », témoigne une femme de chambre gréviste qui assure faire entre 12 et 14 chambres par jour, et parfois jusqu’à 18. 

Les grévistes s’insurgent également sur la situation de certains de leurs collègues originaires d’Outre-Mer ou de pays lointains à qui il a été refusé quatre semaines de congés consécutives cet été pour pouvoir rentrer chez eux après deux ans de pandémie.

La direction « surprise » par ce mouvement

Contactée par l’AFP, la direction de Louvre Hotels Group se dit « surprise » de ce mouvement compte tenu « du cadre social de cet hôtel » avec un taux de salaire horaire 8% au-dessus du Smic.

Sur les demandes de congés, elle estime avoir pu valider pas plus de quatre demandes sur neuf étant donné le rush estival. Enfin, elle considère que ce mouvement est surtout « en soutien à un délégué syndical de l’établissement qui a une procédure disciplinaire à son encontre ». 

Un argument balayé par la CGT qui pense que « la direction joue sur ce point là pour minimiser » son action.

Le même mouvement est en cours dans d’autres établissements à Suresnes et Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine, ce qui induit là aussi des perturbations. « On limite à un certain seuil de réservation », indique-t-on au sein du groupe qui détient les marques Golden Tulip, Campanile, Kyriad ou Première Classe.

Il est depuis 2015 une filiale du chinois Jin Jiang, le 2e groupe hôtelier du monde, selon le classement de MKG.

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