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Locations saisonnières à Paris : Airbnb appelle les élus à revoir leur copie

Alors que Paris prévoit de passer la durée maximale de location saisonnière de 120 à 90 jours, Airbnb monte au créneau pour interpeler les élus.

Les nouvelles mesures de régulation présentées par la mairie de Paris fin novembre contrarient Airbnb. Le leader de la location saisonnière appelle donc les élus parisiens à « revoir leur politique en la matière ».

« Le projet de limiter la fréquence à laquelle les Parisiens peuvent louer leur résidence principale ne fera qu’accentuer les effets néfastes des règles en place, en privant les habitants d’un complément de revenus nécessaire, sans pour autant avoir un impact sur l’offre de logement disponible, » déclare Clément Eulry, directeur d’Airbnb France.

« Les seuls gagnants de ces restrictions sont les grands groupes hôteliers, ajoute-t-il. Nous appelons les élus parisiens à revoir leurs politiques en la matière afin de trouver le bon équilibre afin de préserver les droits à se loger, à accueillir et aux vacances pour tous à Paris. »

Airbnb formule des contre-propositions

Jamais avare de lobbying, Airbnb y va de ses propres propositions. Le groupe défend le maintien de 120 jours par an pour les résidences principales. S’agissant des résidences secondaires, la plateforme suggère de revenir sur « le système de compensation disproportionné en place ». Objectif : lui préférer « des quotas ciblant les seuls meublés de tourisme dédiés, adaptés aux réalités de chaque quartier ».  

Enfin, dans les zones sous tension, le groupe milite pour une politique d’incitation à la location de longue durée.

Les logements vacants à Paris représentaient plus de 7% de l’offre totale d’hébergements de la ville, soit plus de 125 000 logements, rapporte Airbnb en citant PWC.

Un maximum de 120 jours aujourd’hui

Il y a huit ans, la ville de Paris commençait à appliquer un régime d’autorisation « extrêmement strict » pour les locations à court terme de résidences secondaires, souligne Airbnb.

Désormais, il est possible de louer un meublé touristique dans la limite de 120 jours par an après l’avoir déclarée.

Si une personne souhaite louer en meublé touristique sa résidence secondaire, les contraintes sont plus nombreuses. Il lui faut alors obtenir une autorisation de changement d’usage avec compensation. « La compensation consiste à transformer des surfaces commerciales en logements, pour compenser la perte de surfaces d’habitation du local transformé. (…) Cette compensation a pour but la préservation de l’équilibre entre l’habitat et les activités économiques », explique le site Paris.fr.

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