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L’Intercontinental Lyon Hôtel-Dieu ouvre (enfin) ses portes

Six années de travaux auront été nécessaires pour créer cet hôtel 5* mais ça y est : l’Intercontinental Lyon Hôtel-Dieu a accueilli mardi ses premiers clients. Signé Jean-Philippe Nuel, l’hôtel de 144 chambres devance de quelques mois la Cité de la Gastronomie, très attendue elle aussi, mais dont l’ouverture a été repoussée à la fin de l’année.

Depuis son ouverture officielle mardi matin, l’Intercontinental Lyon Hôtel-Dieu est sans conteste devenu le porte drapeau de l’hôtellerie de luxe dans la capitale des Gaules. Après six années de travaux, ses 144 chambres et suites se sont admirablement intégrées dans l’ancien hôpital du XVIIIsiècle dessiné par Soufflot, l’architecte du Panthéon. Comme pour ce dernier, le point d’orgue de l’édifice est son dôme central qui chapeaute désormais de ses 32 mètres de hauteur un très chic bar de 500 m2. Sa décoration comme celle des autres espaces communs (lobby, restaurant, conciergerie…) et des chambres a été réalisée par Jean-Philippe Nuel qui a privilégié un « luxe humble » afin de respecter l’ancienne atmosphère monacale des lieux. Cet architecte-décorateur de renom avait déjà collaboré avec brio pour la chaîne Intercontinental lors de la réalisation de l’établissement de Marseille également aménagé dans un ancien Hôtel-Dieu.

Un nouvelle adresse MICE

« Nous tablons sur une clientèle affaires à 60% grâce au dynamisme économique de Lyon, et loisirs à 40% car la ville compte désormais parmi les destinations touristiques européennes », a estimé Madelijn Vervood, la directrice générale lors de l’inauguration. En matière de tourisme d’affaires, l’établissement entend ainsi devenir un acteur incontournable en centre-ville fort de son espace de conférences de 1 500 m2 constitué de 12 salles de réunions dont la taille varie de 30 m2 à 430 m2 pour la grande plénière (460 personnes en théâtre). Côté loisir, Madelijn Vervood compte sur une clientèle haut de gamme française mais aussi européenne et lointaines. « Nous disposons d’accords avec les réseaux Virtuoso et Signature pour attirer les visiteurs internationaux. Ceux qui effectuent des croisières sur le Rhône seront aussi ciblés », précise-t-elle. Fort de l’effet nouveauté et des avantages tarifaires accordés dans le cadre du programme de fidélité d’IHG, les premières réservations sont plutôt bonnes. « Des groupes américains et australiens avaient réservé depuis un voire deux ans, complète Nicolas Lemouchoux, le directeur commercial et marketing des hôtels Intercontinental de Lyon, Bordeaux et Marseille. Et nous allons bénéficier des retombées de la Coupe du monde féminine de Football qui commence. »

La Cité de la Gastronomie ouvrira avec retard fin 2019

Après l’ouverture de bureaux, boutiques de mode, restaurants gastronomiques, bars (dont un Buddha Bar) et espaces bien-être (dont Le Tigre Yoga Club & Spa qui collabore avec l’hôtel en l’absence de spa), la mise en service de l’Intercontinental ne constitue toutefois que l’avant dernière pierre à ce qui aura été durant dix ans la plus grande opération de rénovation privée d’un site classé en France. En effet, l’inauguration de la Cité de la Gastronomie jouxtant l’hôtel n’est attendue que fin 2019, et non cet été comme initialement prévue. A l’image de la Cité du Vin à Bordeaux dont le succès ne se dément pas, le maire de Lyon Gérard Collomb a estimé que « ce projet muséal porté par la Métropole deviendra un élément d’attractivité touristique majeur ». La gestion du site qui proposera des expositions permanentes et temporaires ainsi que des espaces de dégustations a été confiée au groupe espagnol Mama Cultura qui table sur 300 000 visiteurs par an. L’ensemble de la réhabilitation de l’Hôtel-Dieu qui aura coûté la bagatelle de 200 M€ pour 1,3 hectare et 26 bâtiments sera alors achevée.

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