Les hôteliers français touchés par le mauvais temps
D’après MKG, le taux d’occupation pour le mois de juillet est en recul de 6 points en Bretagne mais reste stable sur la Côte d’Azur.
Les performances hôtelières suivent celles de la météo. D’après le dernier baromètre MKG Hospitality/Hotel Compset Daily portant sur la première semaine de juillet, les intempéries ont contribué à la baisse des réservations en Bretagne. Le taux d’occupation est en recul de 6,1 points à 61%, et le prix moyen s’établit à 51,6 euros (-5,9%).
Paris en revanche parait moins touché, avec un taux d'occupation en hausse de 0,9 point à 94%, grâce "à la poussée des touristes nationaux et internationaux". Surtout, la capitale a enregistré une progression des prix moyens de 15,6% à 255,7 euros pour un RevPar en hausse de 16,8% à 240,3 euros.
Taux d'occupation stable sur la Côte d'Azur
Sur la Côte d’Azur, le taux d’occupation reste stable à 80,2%. La région profite par ailleurs d’une progression du prix moyen de 11,8%, à 210,7 euros pour un Revpar à 169 euros (+11,8%). Sur la Manche et la Côte Atlantique les indicateurs sont plutôt stables ou en légère hausse mais le Languedoc-Roussillon (-1,8 point en taux d'occupation, -4,7% en prix moyen et -6,7% en RevPar) démarre "moins bien la saison ", explique MKG Hospitality.
De nouveaux concepts d'hôtellerie de vacances
Selon Georges Panayotis, le président de MKG,), il est "nécessaire de penser à de nouveaux concepts d'hôtellerie de vacances qui offriraient une diversité d'activités complémentaires, en évitant de dépendre trop fortement de la météo" pour faire face à la concurrence des autres formes d'hébergement marchand.