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Le mouvement social se radicalise chez TUI France

Grève reconduite aujourd'hui chez Tourinter/Aventuria, arrêt de travail cet après-midi chez Nouvelles Frontières… Les salariés de TUI France  exigent des explications de la direction sur le plan social annoncé la semaine dernière, et qui prévoit 484 suppressions de postes.

Les salariés de Tourinter/Aventuria, réunis en Assemblée générale extraordinaire, ont voté hier à l'unanimité la reconduite pour 24 heures du mouvement de grève entamé hier matin. "Les élus ont demandé à être reçus mardi 7 février à 9h30 sur le site de Lyon par les membres de la direction, Pascal de Izaguirre, président du groupe, Isabelle Michalak, directrice des Ressources Humaines et Sami Tritar, directeur financier afin d'être entendus", explique un communiqué adressé hier soir aux rédactions. Il dénonce "une suppression de postes incompréhensible compte tenu des excellents résultats affichés(…), la mise en péril d'un site employant plus de 120 personnes (…), le non respect des engagements donnés par la direction sur le maintien formel du site de Lyon et de ses emplois."

Hier soir, les élus du personnel de Tourinter/Aventuria ne savaient pas si Pascal de Izaguirre serait présent ce matin, et avouaient ne pas avoir eu de contact avec leurs collègues de Paris chez NF et Marmara. "Ce type de mouvement est complétement nouveau pour nous. Nous devons nous organiser", expliquait une élue du personnel. Sur le terrain hier, les 8 commerciaux de Tourinter ont relayé aux agences les raisons de cette grève, reconductible.

De leur côté à Paris, les salariés de Nouvelles Frontières sont appelés par leur Comité d'entreprise à cesser le travail aujourd'hui à 15 heures et à se réunir en Assemblée générale. "Nous voulons que la direction vienne s'expliquer, nous donne des garanties", commente Jorge Partida, secrétaire général du CE de NF à Montreuil. "Nous n'excluons rien sur la suite du mouvement". Y compris une grève donc. "D'autant que nous avons trouvé des choses pas nettes dans les comptes". Vendredi, le CE s'est porté partie civile dans l'enquête sur les comptes de Nouvelles Frontières.

Marmara n'est pas concerné, pour l'instant, par cette mobilisation. Le TO serait, à priori, le moins touché par le PSE. Des départs, volontaires seraient intervenus en fin d'année et seule le sort "d'une petite entité" serait en discussion.

 

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