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Le mensuel Que Choisir épingle les promotions

Dans un dossier qu’il présente à la Une de son édition juillet-août, Que Choisir met en garde les consommateurs contre les voyages en promotion.

"Gare aux désillusions !", titre le magazine, pour son enquête de quatre pages dédiées aux soldes en tout genre dans notre secteur. Les bonnes affaires abondent, mais le touriste y trouve-t-il son compte ?, s’interroge-t-il, alors que démarrent aujourd’hui les soldes d’été. Une échéance sur laquelle les voyagistes ne rebondissent pas cette année, à l’exception de Thomas Cook.

En vertu du sacro-saint yield management, les TO ont appris à ajuster leurs prix tout au long de l’année, pour optimiser leurs engagements aériens et hôteliers. Les publicités pour les voyages à prix  "promo", "discount", "sacrifiés" inondent les pages des magazines, les boîtes de messagerie électronique et les rues. A telle enseigne qu’on se demande s’il est encore possible de vendre un voyage sans le brader, lance Que Choisir.  Comme le regrette un professionnel du tourisme, qui ne dévoile pas son identité : "Trop de promotions finit par tuer la promotion !"

Sur son ton consumériste habituel, le magazine dénonce les limites du système : "Pour pouvoir servir (les) promotions, les opérateurs industriels se comportent de plus en plus comme des marchands de biens à la recherche de toute affaire immobilière permettant d’ouvrir à moindre coût un nouveau site, assure Alexis Sélinger, président de l’Association de défense des consommateurs de tourisme de loisirs. Ces hébergements, souvent retapés à la va-vite et animés par des équipes plus ou moins compétentes, se retrouvent en première ligne dans les offres promotionnelles." Et Alexis Sélinger de poursuivre, avec notamment le cas de "cette annexe infâme ouverte par Marmara pour loger ses touristes pendant la réfection d’un hôtel en Andalousie".

La faute aux TO, comparateurs, agences en ligne

Le TO de TUI France est souvent malmené dans ce dossier, reportage-terrain à l’appui, à l’hôtel Mare Nostrum proche d’Athènes. Mais c’est loin d’être le seul à être critiqué, pour la mauvaise qualité de ses prestations ou encore ses suppléments à destination. Les TO industriels dans leur ensemble, les pseudo-comparateurs et les agences en ligne sont également dans le viseur du dossier : "Eviter de partir avec un diffuseur (par exemple Promo Vacances, Go Voyages, Voyagesprivés) lorsqu’il commercialise son propre séjour, poursuit Alexis Sélinger. La plus grande part de son chiffre d’affaires est générée par la revente de séjours des grands tour-opérateurs. Mais une partie provient de voyages qu’il assemble lui-même, avec généralement l’obligation de faire de la marge dessus. La qualité s’en ressent".

Pour autant, le magazine de l'Union Fédérale de la Consommation (UFC) reconnait qu’au lendemain de certains événements exceptionnels comme le Printemps arabe, les Français ont pu profiter de belles opportunités, sans loup.  Des prestations de qualité ont été commercialisées, à des prix très bas, dans le cadre d’une opération de relance d’une destination. L’honneur est (un tout petit peu) sauf !

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