Le crash de l’AF 447 fait polémique
Air France, Airbus et le BEA rejettent les conclusions du Spaf (syndicat des pilotes d’Air France) sur l’accident A330 Rio-Paris.
Le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA), Air France et Airbus rejettent les conclusions du rapport du Spaf (Syndicat des pilotes d’Air France) sur l’accident de l’A330 Rio-Paris. Prématurées pour le BEA qui prévoit la sortie d’un nouveau rapport d’étape avant la fin de l’année, les déclarations du syndicat ne sont que des hypothèses exprimées par le responsable d’un syndicat minoritaire de personnels navigants techniques et par un pilote retraité d’une autre compagnie pour Air France, et des déclarations spéculatives choquantes pour Airbus.
Le Spaf, partie civile dans cette affaire, a affirmé que sans la panne des sondes Pitot, il n’y aurait pas eu d’accident. Ce dernier a mis également en cause tous les acteurs qui ont sous-estimé le problème des sondes, citant Air France, Airbus, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), l’Agence européenne de sûreté aérienne (AESA) et le BEA.