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Le Bourget sert de test pour la décarbonation des aéroports

L’aéroport du Bourget s’investit dans la décarbonation de l’aérien, en proposant notamment le carburant durable. Une norme qui correspond aux objectifs globaux de l’aéroport.

Le silence est complet sur le tarmac lorsqu’un camion électrique arrive pour remplir le réservoir d’un jet avec du carburant aérien « durable » (SAF), une situation vouée à devenir la norme. « Tous les engins qui s’activent au sol, comme le camion-citerne, l’escalier-passager ou le tapis-bagages, sont électriques. Cela permet de réduire les nuisances sonores et les émissions de CO2 », indique un responsable de Dassault, dont les appareils sont basés sur la plateforme.

Au Bourget, où atterrissent et d’où décollent notamment des jets privés, les engins qui circulent au sol autour de l’avion représentent 8% des émissions de CO2 de l’aéroport, selon une étude du groupe ADP.

« L’objectif, c’est qu’en 2025 on puisse proposer, au Bourget, zéro émission nette au sol. Administrativement, les opérations sont moins complexes à mener au Bourget qu’à Charles de Gaulle ou Orly. C’est en quelque sorte une plateforme ‘test grandeur nature’ pour d’autres aéroports », ajoute Edward Arkwright, directeur général exécutif d’ADP, qui gère les trois aéroports parisiens.

Les émissions des vols comptent bien davantage

Toutefois, selon l’étude d’ADP, les autres principales émissions de gaz à effet de serre de ce petit aéroport aux abords de Paris sont les émissions des vols (75%), celles des opérations de roulage et tractage de l’avion au sol (10%), les déplacements des salariés pour arriver et rentrer du travail (3%).

Pour calculer la pollution générée par les avions en vol, le groupe a attribué la moitié des émissions de CO2 à l’aéroport de départ et l’autre moitié à l’aéroport d’arrivée.

Afin de tenir leur engagement de « zéro émission nette » de CO2 en 2050, soit une baisse nécessaire de 90% des émissions du secteur aérien compte tenu de la croissance attendue du trafic, les compagnies aériennes misent avant tout sur les carburants durables et de futurs avions plus frugaux, longs à développer.

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