La Réunion : le couvre-feu est levé mais la situation reste compliquée
Si la préfecture de La Réunion a stoppé le couvre-feu, les TO restent confrontés à des difficultés opérationnelles, au plus fort de la saison touristique.
La situation sur l’île de La Réunion, paralysée depuis une semaine par les violences commises en marge de la mobilisation des Gilets jaunes, semble s’améliorer. En effet, ce dimanche 25 novembre, la préfecture de l’île a levé le couvre-feu en place depuis cinq jours.
« Aucun fait majeur [n’a été déploré] », pendant la nuit du samedi 24 au dimanche 25 novembre 2018, selon les autorités. Malgré tout, la vie quotidienne semble encore ralentie sur l’île. « Plusieurs barrages » sont installés sur les routes, comme le confirment des publications, sur Twitter, de Réunion La Première. Néanmoins, 53 stations essences ont pu être approvisionnés et sont accessibles au public, la plupart limitant les transactions à 20 euros de carburant par personne.
#crisesociale à #LaReunion : les transporteurs mobilisés sur le barrage de la Marine à Sainte-Suzanne. pic.twitter.com/ZMjLtCZGAv
— Réunion la 1ère (@reunionla1ere) 26 novembre 2018
Les TO restent prudents
Pour les voyagistes, confrontés à des difficultés opérationnelles au plus fort de la saison touristique, la prudence reste de mise. « Nous avons renvoyé un communiqué à nos agences partenaires, pour leur annoncer que nous étendons les dispositions prises avant le week-end jusqu’au 29 novembre au moins », raconte Guy Zekri, le directeur général de Beachcomber Tours.
« Nous avons un devoir d’information auprès de nos clients. Selon notre réceptif, ce matin, le barrage filtrant à l’aéroport Roland Garros laissait passer les gens en possession d’un billet d’avion. Donc nous restons optimistes même si nous n’avons aucun intérêt à envoyer des clients à La Réunion si leur voyage ne peut pas se passer dans de bonnes conditions. Pour l’instant, nous avons surtout des reports et très peu d’annulations », ajoute Guy Zekri.
Le Syndicat des entreprises du tour-operating (Seto), dont les membres ont adopté une position commune pour faire face à la situation, se réunira à nouveau dans la journée pour faire le point. La ministre des Outre-Mer, Annick Girardin, est attendue dans la journée de mercredi sur l’Île de la Réunion.
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