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La National Gallery de Londres affectée par une grève

Quelque 250 employés de la prestigieuse National Gallery de Londres ont entamé, le 3 février, une grève de cinq jours pour protester contre un plan de privatisation du musée, entraînant la fermeture de plusieurs salles d'exposition.

Le ton monte à Londres. Depuis hier, 250 employés ont entamé une grève de cinq jours pour dénoncer le projet de privatisation de la National Gallery. La direction du musée "veut privatiser 400 des 600 employés", dénonce Paul Bemrose, un responsable du syndicat PCS.

Hier matin, une quarantaine d'employés se sont rassemblés sur Trafalgar Square, en face du musée, déployant une banderole "La National Gallery n'est pas à vendre" et scandant des slogans "Non à la privatisation".

Des changements nécessaires selon la direction

"Nous savons très bien par expérience que la privatisation n'entraîne pas une amélioration du service aux visiteurs, bien au contraire", a-t-il dit à l'AFP.

Le célèbre musée londonien estime de son côté que "les changements proposés sont nécessaires pour permettre à la National Gallery d'augmenter ses revenus alors que les subventions de l'État diminuent et que les coûts augmentent".

Un contrat avec une compagnie privée

Le responsable syndical a également accusé la direction d'avoir passé un contrat avec une compagnie privée, CIS, pour mener à bien son projet de désengagement, mais aussi d'interdire aux employés grévistes de parler à la presse. "Si vous regardez ce que fait le musée, c'est très difficile de ne pas y voir une tentative de briser la grève", a-t-il ajouté.

Mardi matin, les visiteurs étaient accueillis avec un mot annonçant qu'"en raison d'un mouvement social de membres du personnel, plusieurs salles seront fermées aujourd'hui".

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