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La France veut labelliser les compagnies charter

Un label synonyme de sécurité va être mis en place d’ici trois ans pour identifier les compagnies charter utilisées par les voyagistes.

Après deux heures de discussions, les représentants des principaux TO et des agences de voyages ainsi que le ministre des Transports se sont entendus sur des mesures à adopter, suite à la catastrophe aérienne de Flash Airlines en Mer Rouge. Leur but conjoint consiste à offrir « toujours plus de transparence » et « tendre vers une sécurité optimale », selon le ministre des Transports Gilles de Robien. Il n’en faudra pas moins pour rassurer les consommateurs quant à la qualité des vols charters dans leur ensemble, et des compagnies de charter non-européennes en particulier.

Le label de sécurité en gestation reposera sur des audits externes des compagnies, qui seront financés par ces dernières. L’objectif, c’est de permettre « d’identifier les compagnies offrant les meilleures garanties », a déclaré le ministre. Une « liste blanche » des transporteurs  ayant reçu ce label sera progressivement constituée. « Toute compagnie extra-européenne devra justifier de la réalisation de ce travail d’audit particulier et du respect de ce label », a-t-il précisé. 

Les voyagistes ont par ailleurs accepté de communiquer au client le nom de la compagnie qui le transportera. Cette mesure de transparence pour l’heure recommandée deviendrait obligatoire au bout de trois ans, selon Gilles de Robien. René-Marc Chikli, président de l’association de tours-opérateurs-Ceto, a ajouté que les voyagistes allaient inclure la liste blanche le plus rapidement possible dans leurs brochures. A supposer que le TO soit amené à changer à la dernière minute de compagnie, le client sera alors rassuré si ce dernier est dans la liste. Selon lui, la majorité des besoins de vols charters sont assurés en France par des compagnies extra-européennes.

Pour étudier comment cette idée d’un label français pourrait devenir européenne, Gilles de Robien a pris rendez-vous le 21 janvier avec la commissaire européenne aux Transports Loyola de Palacio.

Reste deux questions en suspens : l’incidence de telles mesures sur les prix pratiqués dans l’aérien et l’extension ou non du label aux compagnies régulières. Linda Lainé

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