L’hôtellerie reste un moteur sous-exploité de l’économie
Le cabinet d’études MKG publie un Livre blanc dans lequel il pointe les forces et faiblesses du secteur hôtelier.
L'industrie hôtelière française serait "un moteur sous-exploité de la croissance économique", estime Georges Panayotis, observateur majeur du secteur en tant que fondateur et dirigeant de MKG.
Georges Panayotis rappelle en préambule que l'industrie du tourisme, incluant l'hébergement, le transport et l'accueil, représente 7 à 8% du PNB national. "Sa composante la plus dynamique, l'industrie hôtelière", emploie directement 900.000 à un million de salariés, et dispose d’une piètre image. Les "élites de la nation" associent le secteur à un "monde des loisirs" qui "manque de sérieux". Georges Panayotis reconnaît aussi que l'hôtellerie/restauration manque d'un lobby puissant, avec des forces dispersées dans des PME, ce qui l’empêche de peser sur les décisions stratégiques du gouvernement.
Créer une dynamique de l'investissement
Pourtant, estime-t-il, "l'industrie hôtelière recèle des réserves qu'il faut simplement libérer". "Créer une dynamique de l'investissement, valoriser des filières injustement déconsidérées, organiser la promotion et réguler la distribution sauvage ne nécessitent pas de creuser encore le déficit public. Il s'agit souvent d'amorcer un mouvement qui peut très vite être relayé par les investissements privés", écrit Georges Panayotis, espérant que son ouvrage, disponible gratuitement sur http://hospitality-on.com/, puisse créer une "dynamique collective et positive".