L’hôtellerie de plein air a le vent en poupe

Le chiffre d’affaires du secteur de l’hôtellerie de plein air devrait croître "de 1 ou 2%" en 2011, pour plus d’un million de nuitées supplémentaires, a expliqué lors d’une conférence de presse Guylhem Féraud, président de la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FHNPA). D’après lui, les terrains n’auraient "pas la possibilité d’accueillir des croissances de 5 ou 6%". Face à un nombre de terrains constant, autour de 8.600, l’essentiel des hausses est dû à l’augmentation des nuitées dans les hébergements locatifs (mobil-homes, chalets, cabanes dans les arbres…), préférés par les nouveaux adeptes du camping à la tente classique et qui permettent d’allonger la durée de la saison. Les nombreux investissements réalisés par le secteur pour améliorer le confort des établissements et la nouvelle classification des campings en cours, ont "permis de gagner de nouveaux clients". En outre, la crise a contribuée à trouver "un bon rapport qualité-prix", explique Guylhem Féraud, même "si on a perdu les clients les moins favorisés". Un emplacement vide coûte entre 15 et 45 euros pour deux personnes contre de 365 euros à 750 euros selon la saison pour un mobil-home ou un chalet accueillant quatre personnes. L’an dernier, le secteur a enregistré 104 millions de nuitées, en hausse de 1 million, dopé par la fréquentation française.