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L’état d’alerte pourrait être prolongé en Espagne

Après avoir mis fin samedi à la grève sauvage des contrôleurs aériens en décrétant l’état d’alerte, le gouvernement espagnol pourrait être contraint de prolonger cette mesure d’exception afin d’empêcher de nouvelles opérations coup de poing.

Le chef du gouvernement socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero, a évoqué cette possibilité hier, affirmant qu’une décision serait prise "en fonction des circonstances". Cette mesure d’exception est en vigueur depuis vendredi afin de résorber la paralysie des aéroports espagnols que la grève des contrôleurs aériens a provoqué durant le week-end. "Nous allons appliquer la loi avec fermeté. Il n’y aura pas de problèmes dans nos aéroports ni à Noël, ni après", a promis samedi le ministre de l’Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba. L’état d’alerte place le contrôle aérien sous l’autorité de l’armée durant 15 jours et des centaines de procédures disciplinaires sont ouvertes contre les grévistes. Ces mesures "ont permis de normaliser la situation en 24 heures", a souligné hier José Luis Zapatero. Mais par le hasard du calendrier, cette période de 15 jours se termine une semaine avant Noël, alors que des grèves des pilotes de ligne et du personnel de l’Autorité de gestion des aéroports (Aena) ont déjà été annoncées pour la fin décembre.

Selon les estimations, la grève du week-end aurait déjà coûté 400 millions d’euros au secteur touristique espagnol, déjà durement touché par la crise économique depuis deux ans.

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