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Justice : quand les touristes sont mis à l’amende

Les voyageurs ont des droits, mais aussi des devoirs qu’il est bon de rappeler. A commencer par le respect des lois à destination, sous peine d’amendes parfois salées.

Kenya : une histoire de bracelets en ivoire

Une Espagnole a été arrêtée dimanche à l’aéroport de Nairobi parce qu’elle portait un bracelet en ivoire, selon le Service kényan de la faune (KWS). Maria Pich-Aguilera, 50 ans, encourt une peine de 12 mois de prison ou une amende d’un million de shillings (8 700 euros) pour possession illégale d’ivoire. Mercredi dernier, une Française avait également été arrêtée à l’aéroport, alors qu’elle se rendait à Mayotte, pour la possession d’un bracelet en ivoire. Elle avait plaidé coupable et acquitté le montant de l’amende d’un million de shillings.

Sardaigne : ces Français qui détenaient 40kg de sable

Un couple de Français a été interpellé en Sardaigne et sera poursuivi pour vol pour avoir tenté de rapporter chez eux 40 kilos de sable blanc, selon la presse italienne. Les deux ressortissants français ont été déclarés coupables de vol avec circonstance aggravante, et risquent une peine d’emprisonnement de un à six ans, d’après le quotidien « Il Corriere della Sera ». En France aussi la collecte de sable et de coquillages sur la plage est strictement réglementée, en vertu de l’article L321-8 du Code de l’environnement : « les extractions de matériaux sont limitées ou interdites lorsqu’elles risquent de compromettre directement ou indirectement l’intégrité des plages, dunes littorales, falaises, marais », selon la loi. Avis aux contrevenants : les amendes peuvent grimper jusqu’à 1 500 euros, pour le glanage de sable comme de galets.

Thaïlande : vapoter est interdit

Mieux vaut en informer les voyageurs : depuis 2014, la possession d’une vapoteuse est passible de 5 ans de prison et/ou d’une amende. En janvier 2019, une touriste française l’a appris à ses dépens : Cécile a passé 4 jours en détention pour avoir fumé une cigarette électronique, dans la province de Phuket. Sa famille, qui dénonce la corruption dans le pays, a aussi dû verser 8 000 euros pour le procès et payer les avocats et les juges.

A Rome, interdit de s’asseoir sur l’escalier de la Trinité des Monts

Rome défend aux touristes le droit de s’asseoir et de manger sur l’escalier de Trinité des Monts, l’un de ses joyaux architecturaux, sous peine d’amendes salées. Un règlement de la police urbaine, datant du début de l’été, prévoit l’interdiction de s’installer dans des lieux publics « de manière indécente ou contraire au décorum » ainsi que de « s’asseoir en consommant des aliments ou des boissons sur des biens du patrimoine historique, artistique, archéologique et monumental », notamment des fontaines et des escaliers. Avis aux contrevenants, à l’égard de ce règlement désormais appliqué à l’escalier de la Trinité des Monts : une amende de 150 euros est prévue, elle peut être portée à 400 euros en cas de comportement grave, selon les médias italiens. L’escalier avait été rouvert au public en septembre 2016, après un an de travaux. Assombrie par la pollution mais aussi souillée par les chewing-gums et les taches de vin ou de café, « la Scalinata » avait retrouvé sa blancheur originelle.

Venise : un café au réchaud coûte 950 euros… d’amende

Un couple de touristes allemands surpris cet été à Venise en train de se préparer un café sur un réchaud, au pied du Pont du Rialto, a écopé d’une amende de 950 euros et a été invité à quitter la ville. Les deux Berlinois de 32 et 35 s’étaient installés dans la matinée, avec leur sac à dos, au pied des marches du célèbre pont pour se préparer un café à l’aide d’un réchaud à flamme. « Venise doit être respectée », explique le maire de Venise, Luigi Brugnaro, dans le communiqué. « Désormais, nous allons également communiquer les identités des personnes visées par une mesure d’éloignement aux ambassades et consulats de leur pays d’origine », précise-t-il.

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